Voilà, le dimanche 17 Mars, la dernière semaine du « Grand Débat » s’est officiellement finie, et avec elle la « Grande Consultation nationale » commencée officiellement le 15 janvier. Ou plutôt, le Grand Enfumage.
Cette « consultation » s’est résumée à voir Macron sur BFM, faire des tournées dans des petites villes, pour discuter avec les maires, et les députés qui lui étaient fidèles. Macron a paradé dans des gymnases, un site internet a été mis en place, et puis… Et puis quoi ? Au fond, qui a entendu parler de ce « Grand Débat » ? Qui y a participé ?
Des élus la République en Marche dans leurs circonscriptions et dans leurs QG de campagne, des députés, le gouvernement et ses sbires, c’est tout ! Les propositions « recueillies » sur internet ne sont pas représentatives, comme l’a prouvée l’infiltration de la Manif Pour Tous dans les votes il y a 2 mois. Elles ne représentent rien non plus des Gilets Jaunes, qui ne se sont pas gentiment arrêtés comme le gouvernement l’espérait, ni les exigences des masses populaires, qui n’ont pas prêté attention à ce prétendu exemple de « démocratie » au service du gouvernement.
Car oui, la question finalement, c’est : à qui a servi le « Grand Débat » ? La réponse est évidente : à Macron et à son camp politique. A quelques semaines des élections européennes, se racheter une côté de popularité en faisant le « démocrate », c’est un calcul politique et électoral pour Macron. Même les « garants » du « Grand Débat », des chefs d’entreprise et hauts fonctionnaires, ont dénoncé l’infiltration du gouvernement dans toute cette histoire.
En résumé : Macron a cherché à nous enfumer. Peu de monde est tombé dans le panneau, mais à celles et ceux qui pourraient y avoir cru, c’est maintenant clair : il n’y a rien à discuter avec un gouvernement qui mutile les masses populaires !