Le 1er Mai est la journée internationale des travailleuses et travailleurs. A travers le monde entier, notre classe descendra dans la rue pour montrer qu’elle combat, et qu’elle se tient prête à avancer pour la révolution.
Car c’est ce qu’est le 1er mai en définitive : la preuve qu’il existe des forces révolutionnaires rouges qui se développent partout, qui luttent au sein des luttes de masses et de la lutte des classes, pour construire un mouvement révolutionnaire. Contre la contre-révolution, celle qui fait la guerre en Syrie, en Ukraine, au Mali ou en Afghanistan, le camp de la révolution est bien là.
Macron nous attaque : le 1er mai est là pour nous défendre ! Les Gilets Jaunes ne se sont pas trompés en décidant d’avancer l’acte XXV (presque 1 moitié d’année déjà !) au 1er mai. C’est une preuve claire : les travailleuses et travailleurs en lutte constante, lutte économique sur les lieux de travail, lutte politique dans les ronds points et les manifs, sont là !
Le gouvernement annonce la mort du mouvement de masse depuis 5 mois, sans succès. Les réactionnaires appellent au maintien de l’ordre républicain pour demain, pour un premier paix « calme » et de « réforme ». Dans le contexte des élections européennes, les syndicats réformistes osent même jeter à la poubelle l’internationalisme pour demander « l’Europe sociale et écologique » ! Une Europe sociale et écologique n’est pas possible dans l’alliance impérialiste qu’est l’UE ! Elle n’est pas possible sans détruire le système impérialiste de fond en comble, elle n’est pas possible sans la révolution.
Le seul ordre qui vaille, c’est l’ordre de notre classe. Le 1er mai est une preuve de notre force, de notre nombre grandissant et de nos luttes revendicatives. C’est une preuve ici, dans l’Etat français, après de nombreux mois de luttes. C’est une preuve bien au-delà, dans le monde entier, avec nos frères et nos soeurs de classe.
Vive le 1er mai révolutionnaire ! Célébrons notre jour demain, pour que tous les autres soient aussi à nous !
Sa va finir mal