Le 16 mai, l’IGPN, la police qui est censée s’occuper des dossiers à charge contre les flics, s’est prononcée sur l’affaire des lycéens de Mantes-la-Jolie, alignés et mis à terre les mains sur la tête lors du mouvement lycéen le 6 décembre 2018.
Ce jour là, c’était plus de 150 jeunes qui avaient subi le « maintien de l’ordre » et les vidéos de lycéens à genoux avait tourné partout sur internet et dans les médias. Lycéens et parents avaient porté plainte et le mouvement lycéen s’était emparé de ce symbole contre la répression.
Eh bien selon l’IGPN, selon la police donc, les policiers de Mantes-la-Jolie n’ont rien fait de mal en alignant à terre et en menaçant tout un lycée. Selon la directrice de l’IGPN : il n’y a « pas (eu) de comportements déviants de la part des policiers ». Aujourd’hui donc, des flics mettant à terre des dizaines de jeunes, en rang, pour ensuite commenter « ça c’est une classe qui se tient bien », pour mater la révolte, c’est du maintien de l’ordre tout ce qu’il y a de plus normal.
Rien d’étonnant que la police, qui brutalise et assassine, qui mutile et emprisonne, soit trouvée innocente par ses propres chefs. Comme dans tous les mouvements contre les violences policières : pas de justice, pas de paix !