Le 14 août, Le Figaro écrivait, dans un article consacré à l’arrestation d’un antifasciste Italien, ceci :
« Jeudi dernier, le discret Vincent Papale, 46 ans, se rendait sur un chantier aux alentours de Saint-Gravé dans le Morbihan, 700 âmes, pour gagner sa croûte comme peintre en bâtiment, lorsqu’ il a vu apparaître une douzaine de policiers en civil de la Brigade nationale de recherche des fugitifs, qui lui ont signalé son arrestation. Vincent Papale, peintre en bâtiment, est soudain redevenu Vincenzo Vecchi, activiste anarchiste en cavale depuis huit ans, activement recherché par la police italienne et faisant l’objet de deux mandats d’arrêt européens. Ces mandats d’arrêt correspondent notamment à une condamnation pour «dévastation et pillage» contre des biens lors du sommet du G8 à Gênes en 2001, et pour avoir participé à une manifestation antifasciste non autorisée, émaillée de violence à Milan en 2006. »
Alors que les forces de répression ont assassiné un manifestant à Gènes en 2001, sans aucune condamnation, les militants et militantes qui ont riposté, eux, ont pris très cher. De la casse en manif se transforme, pour Vincenzo Vecchi en « pillage, attaque à main armée ». En cavale depuis, et également condamné pour des violences dans une manifestation antifasciste, il à donc été retrouvé chez lui. Pas moins de 18 ans après, donc. Pour la justice bourgeoise Italienne, ce n’est visiblement pas assez… Heureusement, un important comité de soutien s’est monté, et plus de 300 personnes ont manifesté au procès, ce qui est très important pour un militant révolutionnaire dans une zone rurale. Pour le moment, la demande d’extradition à été rejetée par la justice Française. Mais Vincenzo vit désormais avec une épée de Damoclès au dessus de la tête…
Il est important de garder un œil sur la situation et de manifester notre soutien à Vincenzo, Théo, Antonin ou encore Théo et Tristan, tous militants révolutionnaires visés par la répression, pour avoir osé relever la tête face au système bourgeois.