Ce mercredi 25 septembre, trois militants fascistes proche des royalistes de l’Action Française, ont été condamnés à quatre mois de prison avec sursis assortis de 105 heures de travaux d’intérêt général pour avoir brisé les vitres du local du Parti Communiste Français à Lyon dans la nuit du 27 au 28 août dernier.
Au cours de leur procès, les trois fascistes dénommés Aubert Michon Du Marais, Octave Ferrand et Henri De La Chapelle et vivant tous trois dans de riches communes en périphérie lyonnaise, ont plaidé la « connerie de jeunesse » et « l’effet de groupe ». Une fois de plus, les fascistes qui fanfaronnent sur internet, affirmant qu’ils assumeront toujours leurs idées, font beaucoup moins les fiers au tribunal.
À Lyon, les procès de militants fascistes se suivent et se ressemblent : il y a un an, cinq fascistes proches de Génération Identitaire étaient jugés pour avoir donné des coups de couteau à des jeunes dans le Vieux Lyon. Comme pour l’attaque du local du PCF, les fascistes, issus pour la plupart de familles riches, n’avaient pas assumé leurs convictions et plaidé l’erreur de jeunesse.
Si il est évident que nous ne pouvons pas compter sur la justice de l’État français pour régler le problème de la présence fasciste à Lyon, il est cependant toujours amusant de constater deux choses : premièrement, les fascistes qui prétendent incarner la « France d’en bas » sont toujours ou presque issus de la haute bourgeoisie et très rarement de cette « France d’en bas », deuxièmement, les fascistes n’assument jamais leurs convictions devant les tribunaux alors pourtant que leur slogan favori est « mon honneur s’appelle fidélité ».