Depuis plusieurs jours, des manifestations ont lieu à Santiago, capitale du Chili, suite à l’augmentation du prix du ticket de métro. Ces manifestations ont pris un tournant quasi insurrectionnel ce vendredi 18 octobre, avec des scènes d’émeutes, de pillages et des barricades un peu partout dans la ville.
Les manifestants affirment que l’augmentation du prix du ticket de métro (la deuxième en neuf mois) n’est que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Les masses populaires chiliennes n’en peuvent plus de l’austérité, du coût de la vie et de la politique ultra libérale en faveur de la bourgeoisie menée par le Président Sebastián Piñera, homme d’affaire milliardaire ayant fait fortune sous la dictature fasciste de Pinochet.
En réponse à cette vague de protestation, le gouvernement chilien a proclamé l’état d’urgence et la police a très violemment réprimé les manifestants.