Article de Si tu veux mon avis
Si tu veux mon avis, il est très important que la grève générale continue demain, et les jours suivants !
Elle était prévue depuis des mois à la RATP et à la SNCF, elle a en suite été rejoint par de très nombreux autres secteurs (industrie chimique, transport routier, éducation nationale, ports et docks, facs, lycées, hôpitaux, ramassage des ordures etc), la grève du 5 décembre est belle et bien massive. Les trains sont à l’arrêt, les métros aussi dans de nombreuses villes, des blocages ont lieu, des manifestations monstre rassemblent des centaines de milliers de personnes. Le mouvement est d’une ampleur inédite depuis au moins 1995. Face à l’infâme réforme des retraites prévue par Macron, les masses populaires viennent donc aujourd’hui d’entrer en lutte. Désormais, le plus important est que cette lutte continue dans les secteurs clés et s’amplifie !
Pour forcer Macron à retirer sa réforme, il n’y a pas 10 000 solutions : il faut instaurer un rapport de force, il faut bloquer l’économie du pays, faire perdre de l’argent à la classe aux pouvoirs, la classe des capitalistes. Pour cela, il y a une arme surpuissante, c’est la grève. La grève des transports en commun paralyse les déplacements des gens. La grève du transport routier paralyse l’acheminement des marchandises. La grève des ports et des docks paralyse l’import et l’export. La grève des raffineries paralyse la production d’essence et donc son acheminement vers les stations. La grève des profs paralyse les écoles et oblige les parents à prendre congé pour s’occuper de leurs enfants. Tout ça fait de la grève une arme extrêmement efficace, dans les mains du prolétariat pour combattre ceux qui veulent s’attaquer à lui.
Pour gagner contre Macron il faut donc poursuivre et étendre le grève. Pour cela, il faut donner les moyens aux travailleurs en grève de tenir le plus longtemps possible. Il faut que l’ensemble des masses populaires, qui travaillent ou non, fassent bloc contre l’État capitaliste qui impose ses réformes anti-sociales. Il faut une solidarité entre tous les secteurs en lutte, car pris individuellement nous sommes faibles, mais solidaires, notre détermination est inébranlable. Il faut tout faire pour remplir les caisses de grève afin de convaincre celles et ceux qui n’ont pas les moyens de perdre des journées de salaire de rejoindre le mouvement.
Un immense mouvement est en train de naître, un mouvement comme on n’en avait pas vu depuis au moins 24 ans. Nous avons une chance historique d’infliger une défaite à Macron et de redonner confiance aux masses populaires en leur capacité à obtenir des victoires. Ne passons pas à côté de cette chance et jetons toutes nos forces dans la bataille.
La grève d’aujourd’hui est très forte, demain on continue encore plus fort !