En Guadeloupe et en Martinique, le couvre feu à été mis en place hier, chaque soir entre 20h et 5h du matin. En effet, selon le prefet, « le couvre feu n’est pas bien appliqué par la population » – sous entendu, en particulier dans les zones très pauvres de construction informelle. Pourtant, la population à aussi peur du virus qu’ailleurs, comme en témoignent les manifestations de début mars pour un contrôle sanitaire strict des touristes.
Comme à Mayotte, certes à un degré moindre, une partie de la populations est dépendante de l’économie informelle et n’a aucun moyen de vivre sans continuer de travailler malgrès le confinement.
Comme dans la plupart des zones populaires, la part de la population employée dans les secteurs essentiels est importante. Comment se confiner dans des habitats précaires, où la moitié du foyer continue à bosser, où il faut gagner son pain au jour ?
Plutôt que de renforcer les mesures sociales et sanitaires, l’Etat à choisit la voie des économies et de la gestion coloniale.