Depuis plusieurs semaines maintenant, les hôpitaux du Grand Est font face à l’épidémie de Covid-19. Le nombre de cas graves augmente de jour en jour, la région compte quotidiennement plusieurs dizaines de décès. Le personnel hospitalier est mobilisé en première ligne face à cette catastrophe épidémique, et plusieurs soignants sont déjà décédés du coronavirus dans la région.
Dans ce contexte Christophe Lannelongue, Président de l’agence régionale de santé du Grand Est, a annoncé qu’il n’y a « pas de raison de remettre en cause le plan d’économies prévu au CHRU de Nancy ». Ce plan prévoit la suppression de 174 lits et de 598 postes.
Une fois de plus, le message envoyé aux soignants et aux patients est clair : la volonté de l’État français de faire des économies passe avant la santé de la population. En effet, le rôle des agences régionales de santé est bien de mettre en place à l’échelle régionale les politiques décidées par le ministère de la santé. Cela signifie que depuis des années que le ministère de la santé mène une politique d’austérité dans la gestion des hôpitaux publics, ce sont les agences régionales de santé qui sont chargées d’appliquer concrètement sur le terrain les mesures voulues par le gouvernement.
Ces déclarations du Président de l’ARS du Grand Est nous rappellent que l’épidémie de Covid-19 ne suffira pas à modifier la trajectoire des politiques publiques menées par l’État français dans la gestion des hôpitaux.
Par ailleurs, le ministère de la santé nous montre une fois de plus toute son hypocrisie en affirmant que les plans de réorganisation des hôpitaux publics sont suspendus jusqu’à une grande consultation… Une de plus ! Cette grande consultation ne sera évidemment rien d’autre que de la poudre aux yeux qui aboutira sur quelques mesurettes sans aucun impact concret sur la qualités soins et les conditions de travail du personnel hospitalier, qui dénonce depuis des années la détérioration de l’hôpital public.
Si nous voulons obtenir l’augmentation des moyens de nos hôpitaux publics, l’amélioration de la prise en charge des patients et celle des conditions de travail des personnels soignants, cela passera par la lutte et non par une énième « grande consultation » qui relève uniquement de la communication de crise d’un gouvernement paniqué à l’idée que la situation ne lui échappe.
Evidemment!
une seule réponse : La Révolution ! Mais où sont nos leaders ?
Nous construisons notre Front Uni pour donner une direction à cette révolution !
C’est écœurant il faudra après cette épidémie leur faire rendre des comptes y compris à hollande et à Sarkozy tous coupables
Ecoeurant Des menteurs, des hypocrites et des profiteurs, une honte, La preuve que quoi qu’il arrive ils n’ont pas l’intention d’amélioré la vie en France.