Depuis 2018, les femmes du Pakistan se mobilisent le 8 mars pour le « Aurat March » (aurat est le mot Ourdou pour femme) avec le but de gagner des droits fondamentaux toujours non réalisés dans l’État pakistanais. Cette année il y a eu des marches dans les villes de Lahore, Hyderabad, Sukkur, Multan, Quetta, Karachi et Islamabad. Les thèmes principaux de la marche étaient les violences contre les femmes et le manque de soutien pour les femmes qui confrontent la violence en public, au travail, à la maison et par la police et l’armée. On s’attenderait à ce que des exigences aussi fondamentales ne produisent aucune grande controverse, mais dans l’enfer patriarcal du Pakistan, cette révolte des femmes a provoqué des dénonciations, des menaces de mort et des attaques par les réactionnaires islamistes qui contrôlent le discours public dans ce pays de plus de 210 millions d’habitants.
La réaction des forces patriarcales et la persévérance des femmes à organiser la marche de nouveau chaque année montre les contradictions tendues au Pakistan. De plus en plus de femmes rejettent les traditions féodales et démontrent qu’elles sont prêtes à risquer leur sécurité et leur « honneur » pour lutter contre ces vestiges du passé qui tourmentent et tuent les femmes et les filles chaque jour. Généralement, elles demandent plus d’opportunités dans l’éducation publique, plus de place publique sûres pour les femmes et l’accès et liberté de se déplacer en vélo ou moto. De plus en plus de femmes veulent mettre fin à la loi du silence, à l’écart salarial, au harcèlement sexuel, à la violence conjugale, à la violence sexuelle dans tous les espaces de la vie quotidienne et au contrôle patriarcal de leur sexualité et leurs choix sous prétexte religieux. Il reste encore à réussir la lutte contre le mariage forcé et le viol des filles (souvent suivant l’enlèvement des filles qui appartiennent aux minorités religieuses) et les attaques de vengeance telles que les attaques à l’acide et les tueries d’honneur.
Avec chaque marche annuelle, les tensions entre le mouvement féministe émergent et les réactionnaires théocratiques s’intensifient. Les fondamentalistes soutiennent malhonnêtement qu’ils ne sont pas du tout contre les intérêts des femmes, mais que les manifestantes de la marche sapent leur message avec des « vulgarités » qui servent un agenda anti-islamique. Ils font référence principalement aux pancartes tenues par les manifestantes pour s’exprimer lors de la marche. Pour 2020, les fondamentalistes ont essayé sans succès d’utiliser des pétitions pour pousser l’État à arrêter la marche. A Islamabad, il y a eu plusieurs attaques sur des participant.e.s et la marche a été chargée par des contre-manifestant.e.s fondamentalist.e.s de la « Haya March » (Haya est le mot Ourdou pour modestie) qui ont lancé des briques, pierres, chaussures et bâtons sur le marche d’aurat et ont blessé plusieurs participant.e.s. Pourtant la marche a continué une fois que la police a arrêté les agresseur.e.s.
Bien qu’elle ne soit qu’un début, la marche d’aurat pourrait être l’étincelle qui allume un feu de prairie. Cela est démontré non seulement par les réactions hystériques des mollahs et des organisations islamistes, mais aussi par les statistiques :
– Selon le rapport du Forum économique mondial de 2020 sur l’écart entre les sexes dans le monde, le Pakistan est 151ème parmi 153 pays, devançant seulement l’Irak et le Yémen (deux pays encore marqués par des longues guerres, récentes ou actuelles) et dernier en Asie du Sud. Selon le même rapport, la représentation des femmes dans le gouvernement est classée 93ème, la performance scolaire des femmes 143ème et la santé et bien-être des femmes 149ème. Parmi les 14 indicateurs utilisés par le FEM, le Pakistan arrive dans le top 100 dans seulement deux.
– Selon Human Rights Watch, 70 % à 90 % des femmes au Pakistan sont victimes d’au moins une forme de violence familiale, 21 % des filles sont mariées par arrangement parental avant 18 ans et 3 % avant 15 ans. Sur 1 000 filles, 79 meurent dans le premier mois suivant leurs naissances.
– Selon la commission des droits humains au Pakistan, il ya a eu 3 412 cas de attaques à l’acide enregistrés entre 1999 et 2019.
– Selon la Banque mondiale, moins de la moitié des femmes au Pakistan ont été a l’école.
Le Pakistan est sûrement un des pires pays au monde pour être une femme. Il n’y a pas seulement un manque d’opportunité pour les femmes, mais une puissante culture de domination patriarcale brutale et haineuse qui mobilise la religion pour écraser toute opposition. La révolte des femmes au Pakistan est inévitable et le marche d’aurat représente une victoire enhardissante pour les luttes historiques à venir.
Pour mieux comprendre ce que les femmes du Pakistans affrontent, il faut comprendre l’histoire récente du Pakistan. Comme chez tout le pays opprimés, cette histoire est caractérisée par l’impérialisme.
L’islamisation de l’État pakistanais commence après le coup d’État du général Muhammad Zia-ul-Haq contre le régime modéré et pro-Soviétique de Zulfikar Ali Bhutto de 1973 à 1977. Bhutto voulait réaliser un plan de réforme agraire et de nationalisation pour moderniser le Pakistan, mais son règne a été marqué par des difficiles conflits internationaux et une nouvelle vague dans la lutte pour l’indépendance du Balouchistan, qu’il a écrasé brutalement. La réforme agraire menaçait le fondement de la société féodale dans les régions rurales du Pakistan et par conséquent, la culture et l’idéologie patriarcale qui servent à la reproduire. Pour les élections de 1977, neuf partis d’opposition se sont unis contre le « Pakistan Peoples Party » de Bhutto sous le nom « Pakistan National Alliance ». Les élections ont été quand même une victoire énorme pour Bhutto mais l’opposition les a dénoncé comme truquées et illégitimes et a appelé au boycott des élections provinciales, déclenchant un mouvement militant contre le régime de Bhutto. Dans cette crise politique, le général Muhammad Zia-ul-Haq réalise son coup d’État. Zia a justifié son régime militaire comme étant la seule solution à la crise politique, puisque les négociations entre le régime de Bhutto et l’opposition n’avançaient pas. Bhutto est alors tué et le régime militaire se déclare comme « transitoire ». Dans les dix ans de dictature brutale qui suivront, l’État et la direction de la société pakistanaise seront radicalement transformés.
Zia avait l’armée sous son contrôle, mais pour sécuriser son nouveau pouvoir, il avait besoin d’autres alliés dans le pays et à l’étranger. Alors pour consolider le soutien des islamistes, Zia a mené des politiques pour plaire aux mollahs et propriétaires féodaux. Il a arrêté la réforme agraire et a lancé l’islamisation du Pakistan. L’application de la charia et la croissance de l’influence des mollahs enhardie par le régime écrasent les perspectives pour l’émancipation des femmes au Pakistan. Le caractère misogyne du régime est démontré par les Ordonnances Hudood, qui servent à conformer la loi existante à la charia. Les ordonnances ont fait de la fornication et de l’adultère des crimes. De plus, l’accusation d’une femme est inadmissible tant qu’il n’y a pas quatre hommes musulmans de bonne réputation témoignant du crime. Par conséquent, des centaines de femmes ont été emprisonnées pour avoir été violées puisqu’elles n’avaient pas les témoignages requis pour prouver en justice qu’il y a eu un viol. Elles étaient donc jugées coupables de fornication ou d’adultère et le violeur était libéré. Les ordonnances ont aussi aboli les lois sur le viol sur mineur, donc des filles de l’âge de 12 ans ont été emprisonnées par ce système qui sert à criminaliser et punir les femmes pour avoir été violées et l’avoir signalé. Avant l’introduction des ordonnances en 1979, il y avait 70 femmes en prison au Pakistan. En 1988, il y avait 6000 femmes emprisonnées. Les lapidations de deux femmes dues à ces lois ont été empêchées seulement grâce à la pression internationale et l’opinion publique. Cependant, avec la pression militante des groupes islamistes derrière ces lois, il a fallu attendre jusqu’en 2001 pour une légère réforme qui a mis fin à cette pratique. Il y a eu d’autres lois misogynes tel que l’Ordonnance Diyat, qui détermine le prix du sang à payer pour le meurtre d’une femme à la moitié du prix pour le meurtre d’un homme. Le droit de la preuve nécessite le témoignage de deux femmes à la place d’un seul homme. En échange de l’allégeance des mollahs (et par conséquant l’allégeance de leurs congrégations), Zia a laissé aux mollahs le système féodal et la justice draconienne à la base de la culture patriarcale qui leur permet d’être les voix dominantes dans la société pakistanaise.
Pourtant, entretenir un régime militaire coûte cher et il faut le soutien de pays suffisamment développés pour profiter des investissements, fournir des armes et maintenir le contrôle du pays. Zia s’est tourné vers les États-Unis et la Chine pour ce soutien. Avant tout, il fallait libéraliser le pays économiquement après les nationalisations de Bhutto, ce qui a ouvert le pays aux investissements étrangers et à une croissance économique importante. Mais ce qui a changé profondément la société pakistanaise, c’est le rôle des États-Unis au Pakistan dans le contexte de la guerre en Afghanistan. Pour améliorer les prelations entre les deux pays et agir contre les soviétiques dans l’Afghanistan voisin, Zia invite les impérialistes Étatsuniens à utiliser le Pakistan comme arrière-pays pour la guerre de guérilla des moudjahidines afghans contre le régime pro-soviétique et l’occupation soviétique de l’Afghanistan. Entre 1979 et 1989, la CIA est déployée au Pakistan pour l’exécution de l’Opération Cyclone et plus de 20 milliards de dollars vont aller au Pakistan pour le financement, la formation et l’armement des moudjahidines, favorisés pour leur fondamentalisme par le régime de Zia. Pour son rôle inestimable dans l’opération, les États-Unis prêtent au Pakistan plusieurs milliards de dollars en assistance économique et en crédit pour acquérir des armes Étatsuniennes. Pendant ces dix ans de guerre, les États-Unis deviennent le pays impérialiste dominant au Pakistan, qui se transforme en centre international des groupes armés islamistes, qu’il est encore aujourd’hui. Bien que l’islamisme soit sorti des aspects les plus féodaux de la société pakistanaise, le djihadisme s’est établi grâce au rôle de l’impérialisme Étatsunien. Le résultat est une normalisation de la violence politique sous prétexte religieux, une violence qui vise au Pakistan principalement les femmes et les minorités religieuses et nationales.
L’ordre patriarcal du Pakistan aujourd’hui n’aurait jamais été ce qu’il est s’il n’y avait pas le système impérialiste pour déterminer son futur. Quoique l’État pakistanais essaie d’afficher un processus de démocratisation superficiel depuis la mort de Zia, il est évident que la base de pouvoir est restée intact. Le seul changement important dans le triangle de pouvoir entre, premièrement les impérialistes, deuxièmement l’armée et troisièmement les mollahs est le dépassement du rôle de l’impérialisme Étatsunien au Pakistan par le social-impérialisme chinois. Le Pakistan est un pays clef dans la Nouvelle route de la soie, qui sert à sécuriser des voies commerciales pour la Chine contre d’autres puissances impérialistes. Le China–Pakistan Economic Corridor est la connection entre l’Ouest de la Chine et la mer d’Arabie. Ce projet est de loin l’investissement le plus important dans l’histoire du Pakistan et est essentiel pour maintenir en vie le système patriarcal et semi-féodal pourri de ce pays. En fin de compte, ce ne sont pas les mollahs ni l’armée qui sont responsables de l’oppression brutales des femmes et des minorités. Même si ce sont les mollahs qui encouragent la violence contre les femmes et l’armée qui torture, mutile et tue les minorités, le sang de ces opprimés reste principalement sur les mains de leurs maîtres impérialistes. Avant tout, c’est le capitalisme-impérialisme qui est coupable.
Dans ce contexte, le marche d’aurat est une menace non seulement pour le patriarcat, mais aussi le système de l’État pakistanais et par suite l’impérialisme qui le domine. On ne sait pas encore jusqu’où le mouvement ira, mais le potentiel est énorme. Il faut avant tout que les femmes des masses populaires prennent la tête de ce mouvement toujours trop dominé par les femmes petit-bourgeoises qui le limitent à l’idéologie libérale et réformiste. Pour cela, il faudra contester l’influence imposante des mollahs chez les masses populaires. Seul un parti communiste militarisé serait en mesure de mener cette lutte en défi des forces paramilitaires et de mobiliser le mouvement des femmes dans une guerre populaire prolongée pour chasser les impérialistes du pays, établir la nouvelle démocratie et avancer vers le communisme.
Ci-dessous est une traduction d’un post Facebook sur la marche d’aurat par l’enseignante Maira Omair Rana. Le post s’est propagé à travers les réseaus sociaux et les médias au Pakistan. Il exprime très bien les conditions de la femme au Pakistan et pourquoi elles sont en lutte.
La vraie marche d’Aurat
Je vais marcher parce que c’est le moins que je puisse faire.
À la sœur qui n’est pas autorisée à toucher son boti1 préféré dans le saalan2 parce que c’était pour le bhai3 : Je marcherai pour toi.
À l’épouse qui a été battue à mort pour ne pas avoir réussi à faire un gol roti4 : Je marcherai pour toi.
Aux filles entraînées à nettoyer après les fils parce que « yeh larkion ka kaam hai » (c’est un travail de fille) :
À la femme à qui on demande de se taire après que le mari l’ait giflée « kyunke mard ko to ghussa aa hee jata hai kabhi » (parce que les hommes se mettent parfois en colère) :
À toutes les filles qui se sont serrées un peu plus fort le tchaddar5, ont fermé la voiture ou ont serré leurs clés entre leurs doigts en se promenant seules la nuit, sachant que même si elle est audacieuse, son corps et son honneur sont en danger parce que les hommes qui l’entourent n’ont pas appris mieux :
Je marcherai pour vous.
Aux sœurs qui se sentent dévalorisées lorsqu’on demande à leur mère « beta nahin hai » (tu n’as pas de fils ?):
A la mère qui a été abandonnée avec ses filles parce qu’elle n’a pas produit d’enfant mâle :
Aux filles qui ont été enterrées vivantes parce que leur seule existence a apporté le « déshonneur » à leur tribu :
À la soeur à qui on a demandé de quitter l’école parce que l’éducation du bhai (du waaris/héritier) était beaucoup plus importante :
Je marcherai pour vous.
À toutes ces jeunes femmes qui ont été condamnées, humiliées, battues et torturées ; brûlées et enterrées vivantes pour avoir eu le courage de demander un droit fondamental – celui d’épouser l’homme de leur choix :
À la sœur qui est giflée par le frère cadet parce qu’elle rentre tard le soir de son travail, alors que lui-même part dîner avec des amis :
Je marcherai pour vous.
À la fille qui se laisse abuser en silence par le mamu6, le chacha7, le bhai, le behnoi8, le Qari sahab9, le chauffeur, le cuisinier, son propre père et son frère, parce que personne, y compris sa propre mère, n’a cru son histoire :
A la jeune mariée qui est morte dans l’explosion du cylindre de gaz pour ne pas avoir apporté avec elle assez de jahez (dot)10 :
Je marcherai pour vous.
Aux innombrables filles violées dans les petites villes, désavouées par leurs familles et laissées sans autre choix que de sauter des toits ou dans les rivières près de leurs maisons, parce qu’elles ont apporté le « déshonneur » en étant violées :
À tant de nos filles qui n’ont pas été autorisées à poursuivre des études supérieures parce que l’université des frères était plus importante et qu’on leur a demandé « kiya karo gee itna parh likh kar ? » (que ferais-tu avec une éducation ?) :
A la petite fille qui perd son enfance et son innocence avec sa « douche chilla11 » 40 jours après avoir donné naissance à son premier né ; sachant qu’elle sera bientôt enceinte parce que son premier né est une fille :
Je marcherai pour vous.
À la petite mendiante que j’ai vue se faire battre sur le bord de la route par sa mère pour ne pas avoir porté sa dupatta12 correctement, parce que log kiya kahain ge ? (Que vont dire les gens ?) :
À toutes les filles qui ont été tripotées et touchées dans les lieux publics, parce que les hommes ont été élevés pour croire que notre corps est disponible pour du plaisir gratuit :
À toutes mon personnel de garde féminin, à qui l’on dit de se lever à 3 heures du matin, de cuisiner, de nettoyer, de repasser et de faire la lessive avant de quitter la maison à 6 heures, pendant que les hommes dorment paisiblement ; qui pourvoient aux besoins en médicaments des hommes et qui se font quand même battre ; qui méritent tellement mieux :
Je marcherai pour vous.
À toutes les filles qui se sentent comme un fardeau pour leurs parents, car personne ne les mariera sans dot :
Aux soeurs qui ont été cajolées à renoncer à leur héritage pour leurs frères « parce qu’elles ont un mari pour les soutenir » :
Aux travailleuses qui sont restées silencieuses lorsqu’elles ont été harcelées au travail parce que le fait de le signaler leur coûtera non seulement leur emploi, mais aussi leur respect :
Je marcherai pour vous.
Aux jeunes filles envoyées travailler chez d’autres foyers parce que « tum kamao gee to bhai school jaye ga » (si tu gagnes de l’argent, ton frère peut aller à l’école) ; qui sont maltraitées, agressées et surchargées ; qui envoient des enfants riches à l’école tout en enterrant leurs propres rêves de posséder un sac d’école et une boîte à déjeuner :
À la femme qui a été battue et affamée parce qu’elle ne ramenait pas d’argent de ses pauvres parents pour que son mari puisse lancer une entreprise :
Aux mères qui se sont endormies en pleurant en sachant que leurs filles survivent dans des mariages abusifs mais étaient contraintes au silence par leurs maris « dominants » au nom de l’honneur de la famille :
Je marcherai pour vous.
Aux jeunes filles qui ont été marquées et fait honte pour leurs corps, qui ont achetées des crèmes blanchissantes13 et des crèmes antirides au nom de bonnes rishtas14:
À l’appa15 aînée de six frères et sœurs – censée grandir du jour au lendemain quand sa jeune mère meurt en couches et prendre en charge tout, y compris un nouveau-né :
Je marcherai pour vous.
À toutes les filles qui ont souffert aux mains de la société – qui comprend des hommes ET des femmes, des parents ET des étrangers, des parents ET des amis – en ce qui concerne les droits fondamentaux à l’éducation, à la circulation, à l’expression, au choix, à l’héritage, à la carrière, à l’alimentation, à la santé :
Aux nombreuses femmes qui ont survécu des années d’abus physiques et émotionnels parce que leurs parents refusaient d’accepter une divorcée :
Je marcherai pour vous. Pour chacun d’entre vous.
Je marcherai pour ma fille afin qu’elle connaisse sa valeur, ses droits et ses devoirs ;
Je marcherai avec mon fils pour qu’il sache mieux ;
Je marcherai contre toute injustice, contre n’importe qui.
Je marcherai parce que je crois au principe de base de la vie : que tous les êtres humains naissent égaux et méritent d’être traités ainsi.
Je marcherai parce que c’est le moins que je puisse faire.
1 Morceaux de viande dans la langue Ourdou.
2 Curry
3 Frère
4 Pain galette parfaitement rond. Au Pakistan, c’est une pratique établie de battre sa femme avec un rouleau à pâtisserie si elle ne réussi pas à faire des rotis bien rondes.
5 Foulard de tête pour l’extérieur
6 Oncle maternel
7 Oncle paternel
8 Beau-frère
9 Mollah qui enseigne le Coran aux enfants.
10 Une méthode établie pour tuer sa femme et que ça a l’aire d’un accident de cuisine.
11 Chilla est le mot Ourdou pour 40 : le nombre minimum de jours requis après la naissance pour tomber à nouveau enceinte.
12 Foulard de tête plus simple et léger pour l’intérieur.
13 Crème pour avoir une couleur de peau plus proche à celle des blancs.
14 Proposition de mariage
15 Tante, mais dans ce contexte, la fille aînée qui prend responsabilité du foyer.