Les écoles maternelles et primaires et certains collèges ont réouvert ce lundi 11 mai. Mais il faut appliquer les « gestes barrière », c’est à dire éloigner les enfants les uns des autres. Des images choquantes ont fait le tour d’internet, d’enfants « enfermés » par des marquages au sol.
Le gouvernement n’a pas hésité à utiliser la démagogie la plus crasse : il faudrait aider les « enfants des quartiers défavorisés » à ne pas « décrocher ». L’institution scolaire n’est pas faite pour « aider » les jeunes issus de la classe ouvrière, mais pour former les futurs travailleurs, et garder les enfants de travailleurs. Le but de l’école bourgeoise se limite à ça.
D’ailleurs, il est intéressant de constater un fait : en Ile de France, en dehors des enfants de soignants, c’est le personnel de la RATP qui est prioritaire pour placer ses enfants dans les écoles ; il faut bien transporter les ouvriers et ouvrières au boulot, entassés dans les métros, les bus et les RER, mis au travail dans des usines fermés, sur des chantiers où tout le monde doit se rapprocher…
Il faut souligner l’absurdité de ces images. D’un coté, des enfants, strictement confinés, à la façon dont le système capitaliste traite les animaux. De l’autre, leurs parents – car ce sont évidemment les enfants de travailleurs qui sont envoyés à l’école – collés les uns aux autres dans les métros et dans les lieux de travail.
Il faut dénoncer, aussi, l’humiliation pour les parents et les professeurs ; placer ses enfants de cette manière où les garder. D’ailleurs, de nombreux syndicats ont appelé à des grèves sous différentes formes.
cher petit bourgeois de mes deux
ça y est tu n’es plus confiné,sors de ta connerie si tu oses va faire un tour dans nos merveilleuses banlieues de nos moins belles métropoles,Surtout ne regarde pas les photos de favélas ,des camps de réfugiés dans le monde entier……….tu risquerait de nous faire un caca mou,mao de mes couilles
Salut camarade,
nous publions régulièrement des articles concernant les favelas ou les camps de réfugiés. Nous soutenons les luttes des travailleurs immigrés comme les Gilets Noirs, et, à l’international, nos camarades organisent ces travailleurs pauvres, comme nous avons pû le relayer dans nos pages.
Nous ne voyons donc pas le rapport ni avec un sois disant statu de « petit-bourgeois », ni le rapport entre l’absurdité du déconfinement et le fait que, dans les pays opprimés ou impérialistes, les masses soient soumises à un quoitidien extrèmement dur et révoltant.
Bonne journée.