Le déconfinement aura laissé pour mort douze victimes de la police, en seulement deux mois. Et le déconfinement part sur les mêmes bases. A Argenteuil, un jeune homme est tué lors d’une rencontre avec la police. La préfecture déclare que le jeune a perdu le contrôle de sa moto, Son père, réitère au Parisien sa « confiance en la justice » : « Je veux seulement savoir ce qu’il s’est passé. Je n’ai rien contre les policiers. ».
Pour autant, il conteste la version officielle, avec certains témoins, qui eux parlent d’une collision. En effet, les flics n’hésitent pas à interpeller les motards en donannt un coup de pare-choc. Cette pratique ultra dangereuse a tué à de nombreuses reprises, et incite les jeunes à fuir systématiquement.
A Argenteuil, beaucoup ne croient donc pas la parole des policiers, et depuis deux nuits, la révolte à pris corps dans la ville. Les jeunes réclament comme à leur habitude la justice et la vérité. Il y a eu de nombreux affrontements particulièrement impressionant, prouvant que les masses n’ont pas peur de l’Etat et le font reculer.