Ce lundi 25 mai, George Floyd, un homme noir de Minneapolis (Minnesota), aux États-Unis, a été tué par quatre policiers au cours d’une arrestation. Plaqué au sol par un des policiers, il a répété à de nombreuses reprises la phrase « I can’t breath » (je ne peux pas respirer) avant de décéder à l’hôpital quelques minutes après son transfert.
Cet homme âgé d’une quarantaine d’années n’était pas armé lors de son arrestation, mais il a payé de sa vie le fait d’être noir dans un pays où les crimes policiers racistes sont extrêmement fréquents. En effet, en 2017, selon un décompte du Washington Post, 987 personnes ont été tuées par la police aux États-Unis. 23% d’entre elles étaient des hommes noirs, très largement sur représentés étant donné qu’ils ne représentent que 6% de la population totale du pays.
Cette nouvelle affaire, qui en rappelle des dizaines d’autres, a déclenché des révoltes à Minneapolis. Des milliers de manifestants sont descendus dans les rues et ont violemment affronté la police en revendiquant l’arrêt des crimes policiers racistes qui, loin d’être des bavures, sont le fonctionnement normal de l’institution policière, tant aux États-Unis qu’au sein de l’État français.