Ce mardi 26 mai avait lieu le premier « mardi de la colère ». Lancée par les personnels hospitaliers, et notamment les syndicats CGT et SUD du secteur de la santé, cette initiative vise à mobiliser les travailleurs des hôpitaux pour revendiquer des augmentations de salaires et plus de moyens pour prendre en charge les patients.
Alors que les gouvernements successifs attaquent l’hôpital public depuis des décennies, les soignants, eux, sont en lutte depuis plusieurs années pour défendre leurs conditions de rémunération et de travail. Ils s’opposent frontalement à la marchandisation progressive du secteur de la santé et se battent pour pouvoir soigner correctement les malades qui se présentent.
En pleine crise du Covid-19, ils sont en première ligne et nombre d’entre eux ont eu le coronavirus, certains en sont même morts. Avec peu de moyens et en mettant en danger leur santé, ils ont du prendre en charge plus de 100 000 personnes atteintes du Covid-19. Aujourd’hui, ils sont déterminés à lutter, et les masses populaires sont prêtes à les soutenir dans la rue. Ainsi, des rassemblements seront désormais organisés tous les mardis. Les premiers ayant eu lieu hier partout au sein de l’État français ont rassemblé des milliers de personnes. À Lyon, les Jeunes Révolutionnaires y ont participé.