Ce lundi 13 juillet, les leaders auto-proclamés de l’insurrection populaire qui a lieu en ce moment au Mali sont libérés par l’Etat réactionnaire. Depuis bientôt une semaine, un important mouvement de masse vise à faire tomber « IBK » (Ibrahim Boubacar Keïta), réellu à la suite d’élections frauduleuses. Ce pantin de l’impérialisme est obligé de trouver des solutions d’appaisement. Mais cet appaisement viens tard : il y a déjà eu au moins 11 morts parmis les civils. L’Etat utilise tantôt la carotte, tantôt le baton (ou plutôt le fusil).
Le Mali est un lieu central pour la stratégie de l’impérialisme Français, qui y a déployé l’opération Barkhane. En effet, dans le pays, plusieurs mouvements armés se déploient, comme celui des Touaregs pour la libération de l’Azawad. Les masses résistent, mais l’Etat Français s’accroche et ne veut pas lâcher son pré-carré.
La situation de pillage impérialiste et de crise sanitaire, amplifiant la crise économique, a mis le feu aux poudres. Ce n’est pas simplement contre une élection trucquée que les masses populaires se révoltent. C’est contre l’impérialisme et ses laquais, le viel état réactionnaire, la bourgeoisie compradore, et le semi-féodalisme.
Comme en Serbie ou aux Etats Unis. Le Global Peace Index calcule une hausse de 282% des émeutes dans le monde entre 2011 (en plein printemps arabe et mouvement occupy) et 2020, les grèves générales de 821%. Et ce n’est qu’un début. Le système impérialiste tremble devant la puissance des masses populaires