Ce vendredi 2 avril, le plus vieux prisonnier politique de France, Georges Abdallah, fête ses 70 ans. Incarcéré depuis 1984 pour sa participation à la lutte du peuple palestinien contre le sionisme, Georges Abdallah est un symbole de l’abnégation prolétarienne. Dans le cadre de la « campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah » une action a été menée sur la préfecture de Lyon à l’initiative de l’organisation Jeunes Révolutionnaires.
« Libérons Georges Abdallah », voilà le message qu’on pouvait lire ce vendredi 2 mars au matin sur une banderole accrochée par les Jeunes Révolutionnaires sur la préfecture du Rhône, à Lyon. Quelques mètres plus loin, c’est l’entrée du bâtiment qui a été tapissée d’affiches revendiquant la libération de celui qui incarne à la fois une certaine idée de la lutte révolutionnaire, mais aussi toute la violence de la répression. En effet, Georges Abdallah n’est pas un criminel : il est un combattant qui a donné sa vie pour la cause palestinienne, cause de tous les opprimés. Georges Abdallah est devenu LE symbole de l’injustice flagrante de la « justice » officielle. Au Liban, il est un héros de la résistance face à l’impérialisme et au colonialisme. Il est un des symboles de la lutte contre l’apartheid et le colonialisme sioniste.
Alors qu’il est libérable depuis 1999, l’État français, sous pression des États-Unis et d’Israël, s’acharne sur Georges et refuse catégoriquement de le remettre en liberté. Le message est clair : toutes celles et ceux qui se défendent face à l’oppression doivent être traités comme des criminels, il faut les faire taire à tout prix. C’est pourquoi, aujourd’hui, l’État français pose plusieurs conditions à sa libération : qu’il fasse « acte de repentance » et qu’il ne soit pas accueilli en héros lors de son retour au Liban, son pays d’origine. Ce jeudi 1er avril 2021, Georges Abdallah a sèchement répondu à l’État français en affirmant : « Je ne négocierai pas mon innocence. Je ne renoncerai pas à ma position ». Par cette réponse, Georges Abdallah a une fois de plus prouvé que les révolutionnaires ne se rendent pas, ne négocient pas, mais au contraire combattent jusqu’à leur dernier souffle.
Le combat mené par la « campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah » se poursuit avec un mot d’ordre clair : « libérons Georges Abdallah ! ». Ce slogan signifie en effet que la campagne unitaire ne souhaite pas que Georges soit libéré gracieusement par l’État français, mais qu’au contraire sa libération ne pourra s’obtenir que par la lutte. C’est ce message que les Jeunes Révolutionnaires ont voulu faire passer lors de cette action.