Après une grève générale le 1er octobre, les employé.e.s de l’entreprise Keolis, filiale de la SNCF qui gère les transports en commun en Moselle, entament près de deux mois de grève perlée. Cette méthode consiste à étaler la grève dans le temps, plutôt qu’à la concentrer. À la SNCF, cette méthode avait été utilisée, sans succès, lors de la grève du printemps 2018. Toujours est-il que dans la Moselle, la mobilisation tourne autour des revendications pour l’amélioration des conditions de travail. Les grévistes dénoncent les longs horaires de travail, qui peuvent amener à conduire « 10 heures par jour sur une amplitude de 14 heures ». Cette situation, en plus d’être fatigante pour les chauffeuses et chauffeurs, est aussi un risque pour celles et ceux qui prennent les bus en cas de perte d’attention ou d’accident.