Au printemps 2020, le gouvernement a organisé le « Ségur de la santé », un événement qui visait à casser les mouvements dans les hôpitaux et le secteur de la santé après les très durs mois de confinement de la pandémie de COVID-19. L’augmentation de salaire de 183 euros net par mois, octroyée à l’été 2020, n’est pas parvenue jusqu’aux fiches de paie de nombreuses et nombreux personnels ! On peut citer les éducateurs, les techniciens, les personnels administratifs, les aides à domicile ou services de soin à domicile, les personnels des structures pour personnes handicapées… Voilà pourquoi un mouvement de grève agite le secteur médico-social partout en France, derrière les « oubliés du Ségur ». A Cholet ou Beaupréau, dans le Maine-et-Loire, des défilés ont eu lieu. Dans plusieurs structures, comme à Santé Service Limousin, à Limoges, les primes ont été partagées équitablement, puisque tout le monde ne les a pas reçues. Une aide-soignante explique : « Au début on pouvait dire qu’on était les oubliés du Ségur ; aujourd’hui, on n’est rien ». Les salarié.e.s du médico-social revendiquent en général l’amélioration des conditions de travail et des salaires pour leurs professions, très exigeantes.