Interview : Lucas, jeune révolutionnaire

Nous vous présentons une série de courtes interviews de militants et activistes révolutionnaires, réalisées par notre rédaction. Voici la première, celle de Lucas, jeune militant à la Ligue de la Jeunesse Révolutionnaire (LJR).

Nouvelle Epoque (NE) : Bonjour, peux-tu commencer par te présenter ? Quel est ton parcours militant ?

Lucas: Bonjour, tout d’abord merci de m’accorder une interview. Je suis un lycéen en études pro et je veux devenir assistant social par la suite. La LJR est le premier mouvement que j’ai rejoins.

NE : Qu’est-ce qui t’as poussé à intégrer la Ligue ?

Lucas : C’est ma conscience révolutionnaire, ma conscience de classe. Je savais qu’il fallait faire quelque chose pour changer notre société et notre monde, et la LJR en remplit les conditions. De plus, la LJR souhaite réunir tous les révolutionnaires sincères, ce qui, a contrario, des autres organisations, est très constructif.

NE : Qu’est-ce qui te plaît dans la Ligue ?

Lucas : La LJR est une organisation exemplaire ; elle est là partout où il le faut, avec toujours une intensité juste. Elle regroupe tous les révolutionnaires anticapitalistes pour marcher vers la révolution, sans sectarisme.

NE : Observes-tu des différences entre la Ligue et les autres organisations militantes ?

Lucas : La LJR est partout et sur tout les fronts. Que ça soit dans les quartiers populaires, les lycées, ou bien dans la rue, elle est extrêmement active. Nous prenons chaque occasion qui se présente pour faire entendre la voix de la Révolution ; d’une manifestation pour la libération de Georges Abdallah à l’anniversaire de la Commune de Paris en passant par un goûter dans notre quartier, nous sommes là, car la LJR est flexible, toujours en mouvement.

NE : L’activité de la Ligue est centrée principalement sur les quartiers prolétaires. Que penses-tu de cette stratégie ?

Lucas : Qu’elle est juste et correcte, tout simplement. Seul le prolétariat est révolutionnaire jusqu’au bout. Le cœur des masses révolutionnaires se trouve dans les quartiers populaires, là où est concentré le prolétariat le plus pauvre et le plus révolté de notre système.

NE : La Ligue met en avant que seule la Révolution prolétarienne peut émanciper les femmes. Que penses-tu de cette affirmation ?

Lucas : Elle est vraie, seule cette Révolution pourra libérer les femmes, car comment peut-on faire disparaître une inégalité sociale dans une société où une classe sociale en exploite une autre ? A quoi servirait l’ »égalité homme-femme » dans une société où la grande majorité de la population est opprimée par la bourgeoisie ? A la rendre un peu plus « agréable » pour les femmes ? Non, ce n’est pas ce que nous voulons.

NE: Un dernier mot pour la fin ?

Lucas : Je voudrais dire qu’il nous faut lutter ! Le capitalisme va mener notre monde à sa perte, pour notre avenir il faut rejoindre la Ligue et changer tout cela !