L’esbroufe de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES)

Le bal des faux-culs est de retour en grande pompe, toute la vieille gauche en putréfaction nous rejoue l’union sacrée pour “sauver le peuple”. La “NUPES” n’a rien de nouvelle, ni de populaire, elle est l’agrégation informe de tout ce que le prolétariat peut et doit hair.

Opportunisme, opportunisme, opportunisme

A ce jeu là, les révisionnistes du P”C”F sont les plus pathétiques. Eux qui ont trahi 100 fois la classe ouvrière et le prolétariat s’allient avec un ex socialo-trotskyste, biberonné au sein du système, dans le but de raffler quelques sièges et bien sûr l’argent qui va avec. Cette engeance de la pire espèce, qui trafique avec le nom du Parti du prolétariat, ne crée chez les révolutionnaires et au sein des masses que dégout et colère. Roussel est un réactionnaire qui se sert du nom couvert de gloire du Parti pour mener une politique anti-peuple et réactionnaire. Figure pathétique d’un appendice de l’Etat en perdition, il se raccroche à une histoire qu’il ne mérite pas et enchaine les alliances électorales pour tenter d’exister ; ce n’est qu’une question de temps avant que la juste colère des masses ne le balaie comme le rat qu’il est !

Que dire du mort-vivant Parti “socialiste” (PS), tant honni des masses pour son opportunisme cynique légendaire et pour ses trahisons anciennes et récentes, comme en 2016 avec la Loi Travail. Aujourd’hui, son ancien militant Mélenchon le fait revivre d’entre les morts.

Les écolos d’Europe Ecologie les Verts (EELV) non plus n’en esperaient pas autant après la débacle de la présidentielle. Ce “parti”, représentant les centre-villes métropolitains, pro-OTAN et va-t-en-guerre serait donc “de gauche” ; si tel est le cas, il est assurément de cette “gauche” qui s’assoit sur tous les principes du mouvement ouvrier et ne profite aucunement au prolétariat.

La NUPES se sert de l’image glorieuse que vehicule le Front Populaire (1936) dans les Masses, bien que ces deux situations n’aient absolument rien en commun. En effet, le Front Populaire était tout d’abord la tactique employée par le Parti Communiste, alors révolutionnnaire, pour gagner les masses les plus larges et repousser le danger fasciste. Tout cela se fit sous la direction de l’Internationale Communiste, qui, à travers son grand théoricien et dirigeant Georgi Dimitrov, fournit lors de son VIIe et glorieux congrès (1935) le plan de combat du prolétariat mondial face à la menace du fascisme et de la guerre impérialiste contre le socialisme. Le Front Populaire ne représentait pas seulement l’alliance des différents partis de gauche, mais aussi et surtout l’alliance à la base, entrainant de plus avec lui les larges masses du pays. Ce n’est bien entendu aucunement le cas aujourd’hui. Comme nous le disait très justement le grand Karl Marx : « L’Histoire se répète au moins deux fois. La première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce ». Si la fin du Front Populaire représente la tragédie, la NUPES est assurément la farce grotesque et pathétique.

Bien que n’étant pas présents dans la NUPES malgré leurs tractations, les trotskystes ne sont pas en reste dans ce bal des oportunistes. Assumant ouvertement et avec fierté d’être éternellement à la remorque de l’Histoire et du prolétariat, ces soi-disant “communistes révolutionaires” ont une fois de plus tenté de s’assurer quelques places au chaud, au sein même du système qu’ils prétendent combattre avec férocité. Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), n’ayant pas eu droit à son grand débat présidentiel, n’a pu assurer son rôle de clown de service, servant à faire rire les petits-bourgeois militants, et à faire passer le prolétariat pour ce qu’il n’est pas. Dans un dernier coup d’opportunisme le NPA a tenté de rejoindre la NUPES, en vain.  La clique Melenchoniste n’offre rien gratuitement et le NPA n’a strictement rien à porposer.

Lutte Ouvrière (LO), qui, comme tout les 5 ans, prétend combattre le capitalisme en acceptant ses règles du jeu. Après avoir une nouvelle fois connu la débacle aux présidentielles, ce parti continue de tenter de faire miroiter aux masses que leur salut est dans le vote en présentant des candidats aux législatives. Et pourant ce 1er mai Nathalie Arthaud affirmait :

“Nous sommes à un moment où les partis de gauche sont en train de faire renaître des illusions électorales, illusion que finalement on pourrait se protéger en envoyant un maximum de députés à l’Assemblée Nationale. Mais quand est-ce que les députés ont protégé les travaileurs ?… Alors voilà, l’opposition qu’il faut reconstruire, c’est une opposition ouvrière, une opposition qui s’organise dans les entreprises et dans les quartiers populaires.”

Lutte Opportuniste manie l’art de la contradiction antagonique, cela montre la mort cérébrale de ce parti de la petite-bourgeoisie qui ne veut surtout aucun changement radical.

Le vrai visage des vendeurs de rêves électoralistes

Les crises ont cette faculté de réveler le vrai visage de chacun. Ces élections auront montré comme jamais que les “décoloniaux” et autres “indigènes”, soi-disant porte-paroles des quartiers et des “racisés”, ne sont qu’une partie de la vieille gauche opportuniste. Ils ne peuvent en aucun cas prétendre à representer le prolétariat des quartiers populaires, car ils participent objectivement au système de domination qui écrase les masses. Ils réduisent la Grande Révolte de 2005 à une question raciale, tirant toute la puissance émancipatrice de ce glorieux évenement. Au lieu de proclamer “les prolétaires ont raison de se révolter” ils proclament “les indigènes (sous-entendu les arabes et les noirs) ont raison de voter”. Au lieu d’expliquer la nécessité du boycott actif des élections, ils participent à la soumission du prolétariat à la bourgeoisie. Que veulent-ils si ce n’est quelques places dans les assemblées, conseils et autres ? Tout cela, ils ne le font pas pour leur “frères”, mais pour eux-mêmes.

Taha Bouhafs, proclamé “porte-parole” et “visage” des quartiers populaires, présent sur une liste France Insoumise (FI) pour les élections législatives de 2017, pour enfin être quasi investi en 2022 en tant que député par la NUPES en est le parfait exemple. Tout cela participe à maintenir la paix sociale, celle qui maintient leurs “frères et soeurs” dans l’exploitation la plus violente. Nous ne pouvons qu’affirmer que les seuls “frères et soeurs” sont les prolétaires, que notre classe est indivisible, qu’on ne peut la manipuler pour quelques trafics politiciens. Encore une fois, toute l’idéologie autour du concept de race est profondément réactionnaire, elle émane principalement de la petite-bourgeoisie d’origine immigrée, qui veut plus que tout être intégrée au système. A vrai dire, tout ce qui est idéaliste est réactionnaire et ne peut que pourrir et s’effondrer. En ce sens, nous ne pouvons que comprendre leur rejet du Marxisme (ou sa révision), et donc réaffirmer que c’est bien la seule idéologie qui peut émanciper le prolétariat et donc toute l’humanité.

L’opportunisme de gauche est à vomir : il se sert de la crise du capitalisme, de la pauvreté, des peurs et des angoisses des masses pour gagner quelques sièges et une parcelle de pouvoir bourgeois, dans une assemblée qui sent le chlorophorme, la gabégie et la décadence à plein nez.

Nous ne pouvons que leur crier que notre “misère” dont ils s’abreuvent pour leurs magouilles et leur soif de pouvoir – et dont ils n’ont en réalité que faire – n’est pas une opprobre. Nous devons retenir ce grand enseignement des révolutionnaires du Pérou, qui ont affirmé et démontré que ce sont les masses les plus exploitées, les plus dans la misère, qui vont détruire le vieux monde et construire le nouveau. C’est en ce sens que nous devons “célebrer” comme condition supérieure dans une société imperialiste, la seule condition émancipatrice, la seule à même de transformer le monde.

Nous appelons ainsi, dans la lignée du boycott actif des élections présidentielles, au boycott actif des élections législatives de 2022, et à dénoncer et combattre les opportunistes et ennemis du prolétariat de droite comme “de gauche”.