Au Sri Lanka, depuis quelques jours, des manifestations massives attaquent des lieux importants du pouvoir : palais présidentiel, où encore le 13 juillet les bureaux du Premier Ministre. Face à la pression, le Président Gotabaya Rajapaksa a démissionné et fui le pays pour sauver sa vie. Ce dirigeant corrompu, à la tête d’une dynastie politicienne avec son frère, était responsable de la pire crise économique jamais vécue par le pays, qui a poussé en masse les gens dans la rue.
Des images ont fait le tour du monde : celles de personnes ordinaires prenant d’assaut les portes du palais présidentiel et se baignant dans la piscine de luxe du palais, regardant la télé du président ou s’asseyant dans son bureau. Il n’y a pas de doute que cette crise au Sri Lanka, bien qu’elle tente d’être gérée par les impérialistes, notamment américains et chinois, montre le poids des masses dans l’Histoire, pas seulement de ce pays, mais du monde entier.