À l’époque du capitalisme-impérialisme, le patriarcat fait toujours rage dans le monde. De manière générale sous l’impérialisme, les femmes sont exploitées et opprimées au quotidien. Comme leurs frères de classe, leurs frères prolétaires, leurs frères des différentes classes opprimées dans les pays semi-coloniaux semi-féodaux comme les paysans ; la grande majorité des femmes dans le monde subit de plein fouet l’horrible joug de l’impérialisme, l’horrible joug de l’appétit d’une minorité multimilliardaire parasitaire prête aux pires exactions pour conserver et faire fructifier leurs capitaux.
Les femmes prolétaires et les femmes opprimées par l’impérialisme en général, subissent l’exploitation impérialiste avec en prime, tout le poids du patriarcat. Dans les pays semi-coloniaux semi-féodaux, les femmes ne subissent pas de la même manière l’exploitation impérialiste de leur nation que leurs frères de classe. Elles y sont — avec des variations d’une région à une autre — réduites à l’état de quasi-esclavagisme entretenu par leurs familles elles-mêmes autour de la figure paternelle, organisé et appuyé par les différentes classes dirigeantes de ces pays tels que les propriétaires fonciers à la campagne et la bourgeoisie compradore, à la solde des appétits impérialistes qu’ils soient français, étasuniens, allemands, russes ou encore chinois. Très concrètement, elles triment là-bas pour bien moins que les hommes, en plus des corvées domestiques de familles nombreuses. Elles sont vendues à leur futur mari, à une autre famille contre de l’argent/du capital (la dot) (même si cela peut être très souvent « consenti » avec toute une influence d’idées féodales mêlant religion et romantisme) parfois très jeunes, pour n’être bonnes qu’à enfanter, cuisiner, nettoyer, satisfaire leur mari, satisfaire la famille de leur mari, comme on leur a toujours apprises depuis leur naissance. Leurs libertés sont extrêmement réduites, voire inexistantes. Leurs vies en plus de l’exploitation impérialiste plongeant l’immense majorité de la population du Tiers Monde dans une précarité écrasante, se résument à rendre des comptes de façon permanente au mari, à la belle-mère, au père, aux frères.
Dans les pays impérialistes, les femmes prolétaires ne subissent également pas l’exploitation de la même manière que leurs frères prolétaires. Même si depuis ces dernières années, les tâches ménagères sont légèrement moins faites par les femmes et que les idées féministes commencent à se répandre, reste la question de la charge mentale ! Les inégalités salariales existent toujours bel et bien, et même si les femmes jouissent de plus de libertés que leurs sœurs des pays semi-coloniaux semi-féodaux, les sociétés impérialistes sont bien loin d’être débarrassées du statut inférieur de la femme et de toutes les idées patriarcales répugnantes. D’ailleurs, les violences et viols conjugaux restent toujours un problème ancré dans ces sociétés.
En prenant tout cela en compte, il est évident que les moments particuliers qui détériorent encore davantage les conditions de vie des masses populaires, détériorent davantage les conditions de vie des femmes. Ainsi, lors des périodes de guerres impérialistes, les femmes souffriront davantage de la paupérisation généralisée. Elles subiront davantage de violences sexuelles également, comme le viol de la part de l’envahisseur en plus du viol qui sévit à travers le trafic humain qui profite de la guerre impérialiste. La guerre menée par l’impérialisme russe en Ukraine n’échappe pas à cette réalité. De nombreux viols commis par des soldats russes envers des Ukrainiennes ont déjà été documentés, et le danger du trafic humain guette les réfugiées femmes et leurs enfants quittant le pays, les Ukrainiens âgés de 18 à 60 ans étant envoyés au front. À la frontière avec la Pologne, frontière où transitent la majeure partie des réfugiés ukrainiens, de nombreux Polonais tentent de profiter de la détresse des Ukrainiennes en leur proposant de monter dans leurs voitures pour avoir un toit soi-disant. À travers toute l’Europe, Europe de l’Ouest notamment dont la France, les agences matrimoniales spécialisées pour les femmes ukrainiennes ont regagné en intérêt. Beaucoup proposent un toit pour des Ukrainiennes en fantasmant sur les plus sales images sexualisées des Ukrainiennes, rejoignant l’imaginaire sexiste et raciste sur les femmes d’Europe de l’Est, partie de l’Europe où sévit les trafics mafieux et les réseaux de proxénétisme dans lesquels de nombreuses femmes tombent à cause de l’extrême pauvreté qui existe dans ces pays. La recherche de femmes ukrainiennes sur les sites pornographiques a également monté en flèche avec la guerre, une autre des manifestations patriarcales les plus fortes concernant le sort des Ukrainiennes victimes de la guerre impérialiste russe.
Il n’y a qu’un chemin qui existe pour les femmes du monde entier afin de se libérer de l’impérialisme et du patriarcat. Ce chemin, c’est celui de la Guerre populaire jusqu’au communisme. La guerre révolutionnaire des peuples contre les guerres impérialistes, contre ce système d’exploitation mondial pourri qui opprime l’écrasante majorité de la population de ce monde. La Guerre populaire, c’est la stratégie politique et militaire du prolétariat international pour conquérir le pouvoir et le défendre jusqu’au communisme. Cette stratégie applicable à tous les pays suivant leurs conditions concrètes, est le fruit de plus de 150 ans de luttes de notre classe, le prolétariat, face à la bourgeoisie. Dès l’époque de Karl Marx et Friedrich Engels, ces derniers affirmaient déjà dans le Manifeste du Parti communiste que l’objectif des communistes ne peut être atteint que par « l’effondrement violent de tout l’ordre social existant ». Marx et Engels décrivaient déjà la révolution prolétarienne comme une guerre civile. Lénine, arborant, défendant et appliquant le marxisme, affirmait pendant la révolution russe de 1905 « La révolution est une guerre ». Ce qui se concrétisa par une guerre civile dans les territoires de l’ex-Empire russe de plus de cinq ans qui commença avec la célèbre Révolution d’octobre menée par Lénine et les bolcheviks, débouchant sur le premier État socialiste triomphant. Avec la révolution chinoise longue de vingt-cinq années de lutte armée que le Président Mao dirigea, il développa la théorie militaire du prolétariat pour répondre aux conditions concrètes de la Chine, qu’il nomma Guerre populaire. Ce qui aboutit à un deuxième grand territoire d’être acquit à la révolution prolétarienne mondiale, ayant fait entrer dans le monde dans un équilibre des forces entre pays capitalistes et pays socialistes. Mais l’universalité de la Guerre populaire est devenue évidente qu’à partir de la synthèse réalisée dans la Guerre populaire au Pérou par le Président Gonzalo, mettant en évidence les apports du Président Mao comme constituant une troisième et supérieure étape du marxisme après le léninisme, car développant la théorie scientifique du prolétariat dans plusieurs de ses aspects. Le maoïsme nous permet d’affirmer de nouveau que le pouvoir pour le prolétariat ne s’obtiendra que par la force des armes, et que l’armée du prolétariat doit être dirigée par le Parti communiste guidé par le marxisme-léninisme-maoïsme. C’est la seule voie possible pour la libération du prolétariat et de tous les opprimé.e.s, et il est du devoir des communistes d’emprunter cette voie en luttant contre tout opportunisme voilant la nécessaire préparation à une guerre révolutionnaire en pratique et en théorie. Cela ne peut être réalisé que par l’unité autour du maoïsme, devant se traduire par des politiques concrètes menées par les maoïstes dans leurs pays pour l’avancée vers la Guerre populaire ou le développement de celui-ci une fois déclenchée. Tout ceci nécessite que les maoïstes s’organisent, pour constituer/reconstituer le Parti communiste militarisé ou le développer plus en avant vers le communisme.
Ces principes appliqués à la question de la libération des femmes, il est du devoir des communistes de lutter non seulement contre les faux communistes parlant de la centralité de la lutte de classe pour cacher l’oppression patriarcale, mais également contre toutes les tendances « féministes » opportunistes servant l’impérialisme, en faisant passer la contradiction homme/femme comme principale au détriment de la contradiction bourgeoisie/prolétariat.
Unissons-nous autour du maoïsme, unissons-nous autour de la Guerre populaire mondiale jusqu’au communisme, unique voie pour la libération de notre classe internationale unique face aux impérialistes qui dévorent le monde et se dévorent entre eux-mêmes. Notre classe est la classe révolutionnaire de cette époque, elle n’a rien à perdre que ses chaînes, elle a un monde à gagner !