Notre Comité de Rédaction vous transmet un texte que nous avons reçu sur notre boite mail par le « Comité Tranchée Lumineuse », une organisation visant à lutter contre l’impérialisme en France et dans le monde entier.
Il y a un an, le 11 septembre 2021, le président Gonzalo, chef de la Revolution péruvienne et leader de la ligne rouge du Mouvement Communiste International, sucombait en cellule, victime d’un plan d’extermination conçu par les impérialistes yankee et le pourrissant et réactionnaire état péruvien.
Le fond du Plan était de le faire capituler officiellement. Malgré des décennies d’isolation il n’aura jamais capitulé, et aura au contraire fait de sa cellule une tranchée de combat, suivant la directive du Parti Communiste du Pérou. A chaque fois qu’il put s’exprimer oralement il réaffirma la ligne rouge de la Revolution. Loin de mourir en traître comme l’aurait souhaité les Yankees et les chiens opportunistes, liquidateurs de la révolution péruvienne, il est parti en héros du prolétariat montrant à tous les révolutionnaire l’unique chemin.
Dirigeant historique du Parti Communiste du Pérou entre 1969 et le 11 Septembre 2021, il fut le premier à s’inspirer de la révolution menée en Chine par le Président Mao, qu’il va synthétiser pour amorcer un puissant mouvement révolutionnaire au Pérou et ainsi commencer à abattre le vieil état péruvien soumis à l’impérialisme yankee. C’est lui qui synthétisa l’oeuvre du Président Mao et qui affirma, démontra et montra que le Maoisme est une nouvelle étape du Marxisme. Comprenant plus que quiconque que l’internationalisme est l’âme des Communistes et que le Prolétariat est une classe unique, il mena une lutte implacable pour la reconstitution de l’Internationale Communiste.
Par son œuvre et sa théorisation du marxisme, il positionna le Pérou comme l’un des phares de la révolution prolétarienne mondiale, notamment par la lutte acharnée menée contre le révisionnisme et l’opportunisme. Mobilisant les masses les plus profondes et opprimées du pays, soit les paysans, il sut mobiliser des pans entiers de la population, et diriger la juste et légitime colère des masses paysannes et ouvrières du pays, soumis à la fois à un système semi-féodal, et à un système politique soumis aux intérêts des groupes monopolistiques américains.
Mais c’est dans l’application concrète de l’Ideologie du Prolétariat que le Président Gonzalo se révéla un Maestro, c’est en ce sens qu’il est un très grand matérialiste-dialectique car appliquant l’idée à la réalité matérielle. En peu de temps les bataillons de choc, guidés par les Communistes, étendirent leur influence sur les deux tiers du pays, mobilisant, politisant, organisant les Masses les plus pauvres, notamment les peuples autochtones des montagnes. Organisant le Nouveau Pouvoir, dans le feu de la Guerre Populaire, les Masses montrèrent au monde qu’elles sont capables de tout. Pendant la décennie 80, en très peu de temps et dans une période d’offensive de la contre-révolution durant laquelle partout dans le monde les mouvements revolutionnaires ont capitulé, le Parti Communiste du Perou incendia le vieux Monde.
Il aura fallu un coup d’Etat militaire dirigé par la CIA et mettant à la tête de l’Etat le génocidaire fasciste Fujimori, suivi d’un génocide (50000 morts), de déplacements massifs de population, et principalement du démantelement de l’appareil de Direction, dont la capture du Président Gonzalo, pour empêcher l’effondrement du vieil Etat et forcer le recul de la vague révolutionnaire au Perou.
En 1992, le Président Gonzalo fut arrêté par les forces réactionnaires. Après sa capture et son incarcération, les États-Unis et la bourgeoisie péruvienne essayèrent de faire s’éteindre les flammes de la révolution. Le génocidaire Fujimori fit publier en 1993 de fausses lettres de reddition, prétextant qu’elles avaient été écrites par le Président Gonzalo. Cette mascarade fut rejeté par les masses du pays, qui eurent raison, car quelques années plus tard la CIA assuma avoir réalisé ce stratagème dans le but, non atteint, de faire capituler le Président Gonzalo. But jamais atteint car le Président au cours de ses rares apparitions publiques, lors des parodies de procès auquel il fut soumis, continua à tenir fermement le cap et assuma d’être de qu’il est au plus profond de lui-même : un révolutionnaire dévoué corps et âmes à la Révolution.
Pour faire mourir l’ardeur révolutionnaire au Pérou, et en Amérique Latine plus généralement, les États-Unis et les réactionnaires fomentent un projet d’assassinat sur le long terme : condamné trois fois à la perpétuité, le Président est maintenu isolé, coupé du monde dans une ancienne base navale réhabilitée en prison spéciale, on lui refuse des soins médicaux. Pendant ce temps, l’assassin Fujimori, condamné pour crimes contre l’humanité, dispose en prison d’un confort similaire à celui d’un palace et bénéficia même d’une grâce pour raisons de santé pendant plusieurs années.
La réaction ne peut détruire une Guerre Populaire car elle ne peut arrêter le mouvement de la Lutte des Classes tout simplement parce qu’il lui est impossible de résoudre les problèmes qu’affrontent les Masses. Aujourd’hui les conditions pour les Masses au Pérou sont pires encore qu’au début de la Guerre Populaire, et les mois et années a venir vont confirmer que la GP au Pérou n’a connu qu’un détour, comme l’a affirmé le President.
Pensons que la période est tout autre, nous rentrons dans une nouvelle vague de Révolutions Prolétariennes, le Monde et particulierement l’Amérique Latine est un tas de fagots prêt à s’enflammer. Bientôt la Cordillère Andine jusqu’à la frontière des USA sera une zone de guerre contre le vieux Monde. Dès demain le Brésil sera le nouveau phare vers où se tourneront tous les yeux des Masses opprimées seculairement.
Le Revisionnisme notre ennemi principal,
Il faut clarifier un point crucial, le principal ennemi n’est pas l’Impérialisme même le plus féroce mais le révisionnisme, c’est à dire ce qui travestit le Marxisme, ce qui trafique avec l’Idéologie.
Le révisionnisme actuelle a une tête qui est le Movadef*1, l’Opportunisme de Droite, celui qui a proclamé que les conditions avaient changé et qu’il fallait arrêter la Guerre Populaire et se réconcilier avec la réaction. Ces traîtres sont dans nos rangs, ils font tout pour tromper les Masses et mentir sur l’Epoque. Les conditions, justement, sont bien pires pour les Masses qu’il y a 40 ans, et donc bien meilleurs pour la Révolution. Les conditions objectivement n’ont jamais été aussi mûres avec une seconde crise générale de l’Impérialisme, crise de sa décomposition finale et nous pouvons affirmer que subjectivement ces conditions sont aussi réunies avec une gauche communiste qui s’organise et se met en ordre de bataille.
Défendre la Pensée Gonzalo, nécessité absolue de notre Epoque.
La Pensée Gonzalo, qui sont les apports universels du President Gonzalo à la Revolution Prolétarienne Mondiale, est l’arme de notre Epoque, celle des grands bouleversements. C’est cela l’ennemi implacable de la réaction. La CIA et consorts ont déclaré les Maoïstes comme principal ennemi dans les années 90 ce n’est pas un hasard : ils ont compris le potentiel incendiaire de l’application de notre Idéologie. Nous sommes l’ennemi stratégique des Impérialistes et donc l’ami de tous les peuples opprimés du Monde. C’est cela qu’ils veulent détruire, rendre caduque, mais ils ne le peuvent pas, car elle est conforme à la réalité materielle, elle est vérité. Elle est la grande vérité de l’Humanité qui lutte séculairement pour passer du règne de la nécessité à celui de la Liberté. Cette verité qui n’est encore pour les Masses opprimés que du latin, comme le disait le Grand Lénine, va devenir dans les années a venir le language vernaculaire de millions d’êtres humains.
Lors de la premiere vague de Révolutions Prolétariennes, les Communistes ont fait trembler le vieux monde en mobilisant des millions d’Hommes partout sur la Terre.
Aujourd’hui avec la seconde crise générale de l’Impérialisme, ce fait va se répéter au centuple.
Défendre la Pensée Gonzalo, ce n’est pas défendre un fêtiche mais défendre concrètement la Révolution Prolétarienne. C’est comprendre l’Epoque, celle de la Guerre Populaire Mondiale, car la pensée Gonzalo c’est en substance l’affirmation historique que la violence est la grande accoucheuse de l’Histoire comme nous l’a appris Engels, synthétisant le moteur de l’Histoire. C’est se saisir de l’épée qui va faire disparaitre de la face de la Terre l’Impérialisme dans les 50 à 100 ans. La Défendre, certe, mais principalement l’appliquer comme notre guide idéologique stratégique pour reconstituer les Partis Communistes, reconstituer l’Internationale Communiste (IC), déclencher les Guerres Populaires. C’est cette même IC qui a fait dire aux réactionnaires que c’était la première armée unifiée du Monde que nous devons reconstituer, car nous l’affirmons : tout le Monde rentrera dans le Communisme, ou personne.
Pour finir, ou plutôt commencer,
Nous voulons dire à ceux qui doutent que tout va s’éclaircir, que ce que nous affirmons n’est pas un exercice de cartomancie mais qu’il n’est que la compréhension du Monde au regard du Matérialisme-Dialectique, la Philosophie la plus avancée de l’Histoire de l’Humanité. Nous vous disons : observez les faits depuis 30 ans et voyez si tout cela ne concorde pas avec ce que nous affirmons.
A ceux qui nous rejoignent, nous leur disons : soyez exaltés, nous portons le Nouveau Monde, le Communisme demeure la jeunesse de l’Humanité.
L’Epoque est formidable, les temps qui viennent sont des temps de guerre, de la seule guerre juste humaine, celle de son émancipation. Nous détruirons les murs et nous suivrons sans douter les pas du Président Gonzalo.
Nous appelons tous les Révolutionnaires à s’inspirer du Président Gonzalo, à appliquer sa pensée pour continuer à frapper de plus en plus puissamment l’impérialisme, jusqu’à le balayer définitivement de la surface de la Terre.
Vive le Président Gonzalo, héros éternel du Prolétariat!
Vive la Pensée Gonzalo, notre arme pour détruire le vieux Monde et construire le Nouveau!
*1 : Movadef = Mouvement pour une amnistie générale et droits fondamentaux. Ce mouvement politique, initiés par des liquidateurs et des traîtres de la révolution au Pérou, prétendent de par la soit disant nouvelle situation du pays, qu’il faut cesser la révolution armée et lutter dans le cadre de la «démocratie» bourgeoise. Ce sont objectivement et subjectivement des ennemis pour tous les révolutionnaires sincères.