Freud ne s’est pas seulement trompé, il a menti. Et dans son sillage, des générations de patients et de psychanalystes se sont engouffrés dans l’erreur. Il faut bien rendre à Freud la virtuosité avec laquelle il a su institutionnaliser le mensonge et le charlatanisme jusqu’à influer sur les gouvernements, dans les institutions et dans nos têtes l’individualisme le plus pur dont nous sommes capable : l’empire du soi et de son subconscient.
La psychanalyse est un courant de la psychologie né dans la bourgeoisie viennoise il y a plus d’un siècle. Prétendument scientifique, elle va convaincre le monde (surtout occidental et surtout bourgeois) de notre soumission à l’inconscient, à la névrose et au traumatisme infantile. Enrobant ses théories d’homophobie décomplexée et de misogynie crasse (même pour l’époque) Freud va réussir le tour de force d’imposer la psychanalyse comme la juste façon de voir le monde. Sous l’autorité psychanalytique, les institutions vont s’adapter, les mœurs vont être tordues et quelques vieux bourgeois pas franchement motivés pour suer à gagner leur pain vont être érigés en incarnation de la pensée absolue.
Pire que ça, Freud va faire son chemin jusque dans la médecine et dans les foyers, pour indiquer comment bien soigner et comment bien éduquer. Le bémol, c’est que la psychanalyse, ce n’est pas une science et que Freud est au mieux un talentueux charlatan.
On ne va pas revenir sur les innombrables preuves de l’inefficacité, si ce n’est la dangerosité de ses interminables thérapie sensées sonder le fond de la conscience. Leur qualité première restera donc leur efficacité remarquable pour creuser le fond des portefeuilles de leur clientèle. Convaincus de la bonne conscience des institutions, nous serons nombreux à écouler de maigres payes pour s’offrir, rubis sur l’ongle, une psychanalyse interminable. On se retrouve, sur la bases de mensonges, à engraisser pendant des années des bourgeois dont le “labeur” est d’écouter distraitement en hochant la tête, tenant un silence occasionnellement entrecoupé de quelques « Hum » ou d’analyse fumeuse pour faire (à coup sûr) des liens acrobatiques entre les soucis du patients et la gente féminine.
La France peut (et doit ?) rougir d’une particularité quant à la question de la psychanalyse. D’abord réticent, les prétendument grands esprits du pays vont finalement tomber dans la blague de mauvais goût qu’est la psychanalyse. Plus surprenant encore, il y a quelques années, alors que la pratique, quasi magique, tombait en désuétude partout dans le monde, alors que partout on ouvrait les yeux sur l’arnaque mondiale, la France s’est constituée en dernier bastion de la pensée Freudienne.
Aujourd’hui, la France seule résiste aux assaults de la logique et de la critique pour défendre sa psychanalyse bien aimée. C’est par le mouvement de Mai 68 que quelques vieux droitards, riches et psychanalystes, ont profité du trouble pour insinuer leur poison dans les universités françaises. Ils ont revendiqué une position de paria de la communauté scientifique (ce qui n’était pas faux) pour justifier leur proximité avec la mobilisation.
Eux aussi étaient les victimes injustes d’un système inhumain (non). Bien loin des barricades, ils ont fini par réussir et s’imposer comme le renouveau tant attendu dans les universités. S’emparant des bonnes places dans les facs et dans les unités médicales, ils ont pu déployer toute leur corruption et gagner en influence pour produire des générations de psychanalystes. Pour défendre leurs positions au détriment de l’intérêt des patients (toujours les premiers floués) ils ont empêché et retardé par tous les moyens la psychopharmacologie (antidépresseurs) et les thérapies comportementales et cognitives.
Ils ont eu la main lourde sur l’abus d’influence pour maintenir leurs positions et disons le, leur petit boulot pas bien compliqué qui rapporte gros. Ainsi, ils n’ont pas hésité à censurer un rapport de l’INSERM, à cacher (quand ils ne mentaient pas) les résultats de leurs thérapies ou à payer quelques patients célèbres pour qu’ils gardent le silence sur l’heureuse guérison dont tout le monde parlait. Si la psychanalyse s’était contentée de rester une pratique marginale de la bourgeoisie, on se serait contenté d’en rigoler, mais elle a été érigée en norme et donc le travailleur acharné s’est retrouvé à vendre ses organes pour offrir, à lui ou à ses proches le seul traitement prétendument efficace au mal être.
Un des exemples plus parlant est peut être l’estimation des 10 000 morts qui est à imputer à la psychanalyse sur la question de la toxicomanie en France (on ne parle même des vagues de suicides chez les patients qui n’ont étrangement pas été documentés).
Les psychanalystes se sont pliés en quatre pour empêcher les nouveaux traitements de la toxicomanie de s’implanter en France. Ainsi, la France a connu un retard et une stagnation de 20 ans sur le sujet, au détriment des centaines d’overdoses qui auraient pu être évitées chaque année de cette période. Tout ça pour quoi ? Pour ne pas toucher à la toute puissance de la psychanalyse dans le domaine de l’esprit.
Le comble ? Les psychanalystes boudaient les toxicomanes car ils étaient considérés comme des patients peu rigoureux dans le paiement de leurs consultations (ô combien onéreuses). Ainsi, ils ont bloqué l’accès à des traitements efficaces à des patients qui ne trouvent même pas de thérapeutes pour suivre un traitement (qui, me direz vous, n’était pas franchement efficace de toute façon).
Mais on voit bien comment les vieux adeptes de Freud ont préféré défendre leurs positions et leur gagne-pain, quitte à ce que ça retombe, comme toujours dans ces cas-là, sur les plus démunis et les plus demandeurs d’aide.
La dernière défense qu’utilisent encore aujourd’hui les psychanalystes, malheureusement toujours très influents en France, c’est le refus catégorique de la critique. Refuser toute discussion sur le prétexte que critiquer l’œuvre de Freud, c’est déjà être malade. En fait, pour comprendre la raison qui fait que la psychanalyse trouve son nid dans notre société, c’est qu’elle arrange tous les puissants.
Le cœur de la thèse Freudienne, c’est de dire que le mal être ne peut provenir que de soi. La seule solution au mal-être serait un travail sur sa propre personne et non une honnête et nécessaire remise en question d’un monde qui permet à quelques bourgeois véreux de donner en pâture les plus démunis pour défendre leurs positions. La psychanalyse c’est l’idée de la suprématie du moi sur le groupe, c’est l’élévation personnelle par l’enterrement dans sa propre pensée, c’est la solitude comme solution absolue. Décidément, Freud n’avait pas seulement tort, il a bel et bien menti.
Bonjour,
J’aimerais émettre quelques critiques à votre article.
Tout d’abord, je tiens à préciser que je ne crois pas spécialement à la psychanalyse.
Cependant, utiliser les abus des psychanalystes d’aujourd’hui pour attaquer Freud et sa théorie n’est pas adapté : il n’est pas responsable du mauvais agissement des autres psychanalystes.
À un moment vous dites « Le cœur de la thèse Freudienne, c’est de dire que le mal ne peut provenir que de soi », or je ne crois pas qu’il ait nié l’impact du monde extérieur sur ce qu’il appelle inconscient (au contraire les deux peuvent être liés).
Pour finir, Freud n’a pas présenté la psychanalyse comme une science mais comme un ensemble de concepts qui peuvent permettre d’identifier l’origine d’un trouble, d’une « nervose » dans le but de la soigner.
Merci de me répondre à mes critiques si vous souhaitez m’éclairer sur certains points (je ne suis pas un spécialiste de Freud, peut-être que je me trompe)