Limoges : l’État et les capitalistes main dans la main pour la répression

Depuis plusieurs semaines à Limoges, la répression du mouvement social va bon train. Tout a commencé le 23 mars, par une vague d’arrestations suite à la manifestation. Les condamnations et interpellations visent alors notamment des jeunes des quartiers populaires de Limoges, de la ZUP du Val de l’Aurence par exemple. Ils sont accusés de violence, d’avoir été vus sur les caméras de surveillance de la ville. De nombreux jeunes, souvent mineurs, sont également arrêtés ce jour-là par la BAC (brigade anti-criminalité). Un nombre plus grand encore a été asphyxié dans le gaz lacrymogène ou a subi des tirs de LBD pendant des heures ce jour-là.

Au mois d’avril, et le 1er Mai, les arrestations ont continué, visant jeunes et moins jeunes. Des interdictions de manifestation, des procès pour outrage et rébellion (avoir retiré le bras d’un policier lors d’un étranglement, avoir fait un doigt d’honneur lors d’une arrestation…) se cumulent. Heureusement, la création du Collectif Antirépression 87 assure, dans le département, une première protection pour les personnes inculpées.

Début juin, la CGT a appelé à une action devant le siège d’ENEDIS (électricité), car le directeur régional du Limousin, M. Rousseau, a déposé 21 plaintes au commissariat pour des « actes de malveillance » commis soi-disant par des syndicalistes. Le secrétaire général de la CGT Energie 87 a été auditionné par la police, et lui et ses camarades risquent d’être arrêtés dans les prochains jours. Lors de l’action, la CGT a pu rentrer avec ses soutiens, au nombre d’une 50aine, dans le siège, et faire sortir le directeur pour s’expliquer. Celui-ci a tenu une ligne dure, en sa qualité « d’employeur », c’est-à-dire de bourgeois. Face aux syndicalistes qui lui expliquaient que les actions avaient été décidées démocratiquement, il a répondu : « Je n’ai pas de doute que vous pouvez décider démocratiquement de commettre des actions malveillantes. ». Face à son mépris, la CGT a menacé des coupures de courant en cas de futures arrestations.

Ce sont déjà plusieurs milliers d’euros d’amende qui ont été prononcés comme peine dans la répression du mouvement social à Limoges. Le Collectif antirépression a été contacté par plus de 50 personnes interpellées en quelques semaines, alors que le média Le Populaire en recense plus d’une 100aine en deux mois.

Limoges : l’État et les capitalistes main dans la main pour la répression

Depuis plusieurs semaines à Limoges, la répression du mouvement social va bon train. Tout a commencé le 23 mars, par une vague d’arrestations suite à la manifestation. Les condamnations et interpellations visent alors notamment des jeunes des quartiers populaires de Limoges, de la ZUP du Val de l’Aurence par exemple. Ils sont accusés de violence, d’avoir été vus sur les caméras de surveillance de la ville. De nombreux jeunes, souvent mineurs, sont également arrêtés ce jour-là par la BAC (brigade anti-criminalité). Un nombre plus grand encore a été asphyxié dans le gaz lacrymogène ou a subi des tirs de LBD pendant des heures ce jour-là.

Au mois d’avril, et le 1er Mai, les arrestations ont continué, visant jeunes et moins jeunes. Des interdictions de manifestation, des procès pour outrage et rébellion (avoir retiré le bras d’un policier lors d’un étranglement, avoir fait un doigt d’honneur lors d’une arrestation…) se cumulent. Heureusement, la création du Collectif Antirépression 87 assure, dans le département, une première protection pour les personnes inculpées.

Début juin, la CGT a appelé à une action devant le siège d’ENEDIS (électricité), car le directeur régional du Limousin, M. Rousseau, a déposé 21 plaintes au commissariat pour des « actes de malveillance » commis soi-disant par des syndicalistes. Le secrétaire général de la CGT Energie 87 a été auditionné par la police, et lui et ses camarades risquent d’être arrêtés dans les prochains jours. Lors de l’action, la CGT a pu rentrer avec ses soutiens, au nombre d’une 50aine, dans le siège, et faire sortir le directeur pour s’expliquer. Celui-ci a tenu une ligne dure, en sa qualité « d’employeur », c’est-à-dire de bourgeois. Face aux syndicalistes qui lui expliquaient que les actions avaient été décidées démocratiquement, il a répondu : « Je n’ai pas de doute que vous pouvez décider démocratiquement de commettre des actions malveillantes. ». Face à son mépris, la CGT a menacé des coupures de courant en cas de futures arrestations.

Ce sont déjà plusieurs milliers d’euros d’amende qui ont été prononcés comme peine dans la répression du mouvement social à Limoges. Le Collectif antirépression a été contacté par plus de 50 personnes interpellées en quelques semaines, alors que le média Le Populaire en recense plus d’une 100aine en deux mois.

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