Ce mardi, Nahel, 17 ans, a été tué pour un « refus d’obtempérer » à Nanterre. C’est une nouvelle attaque de plus de la police contre la jeunesse des quartiers. Alors que les policiers ont affirmé que Nahel avait tenté de les percuter, les témoins et nombreuses vidéos démontrent le contraire.
Après la sommation, la voiture s’arrête et les passagers ferment leurs fenêtres. Nahel tente aussi de fermer la sienne, mais le premier policier réussit à passer sa main. Nahel ouvre alors la fenêtre et le flic lui assène plusieurs coups de cross dans la tête, lui lâchant « Je vais te mettre une balle dans la tête », alors que son collègue enchaîne : « shoot le ! ». D’après les passagers1, Nahel commence alors à perdre connaissance et a lâché le frein à main, la voiture avançant alors seule, avec le pied de Nahel quasi inconscient qui appuyait sur l’accélérateur, fonçant en ligne droite. En quelques secondes, Nahel est abattu froidement. Les passagers sortent et l’un se fait immédiatement plaquer et maîtriser violemment au sol. Quelques minutes après, l’ambulancier qui avait été appelé et s’était montré consterné et terriblement choqué, est placé en garde à vue pour « menaces et incitation à la haine ». Le tout filmé par les habitants.
Dans les heures qui suivent, les syndicats de police et éditorialistes font leur travail : Nahel serait « connu des services de polices », avec un « casier judiciaire long comme le bras »2. Et ça justifierait sa mise à mort pour un « refus d’obtempérer ». Tout est faux et les avocats de la famille font savoir quelques heures après que Nahel n’a pas de casier. Mais la machine médiatique et les politiciens réactionnaires sont déjà à l’œuvre pour salir la mémoire de Nahel. Rien ne peut alors apaiser l’immense désarroi et la colère des habitants de la cité Picasso de Nanterre, et de la mère de Nahel, Mouria, qui vient de perdre son fils unique.
Le flic assassin s’appelle Florian Menesplier. Ancien militaire, il a grandi à Paris, puis fait sa scolarité à Libourne et Bordeaux, où il côtoie notamment le lycée privé catholique Sainte-famille Saintonge, avant de rejoindre le 35ème Régiment D’infanterie, dans le territoire de Belfort. Florian Menesplier s’est depuis installé à Bornel, dans l’Oise. Le 10 décembre 2020, suite à la violente répression des Gilets jaunes à laquelle il prend part, il reçoit la médaille de bronze de la sécurité intérieure pour « actes de courage et de dévouement » et deux autres décorations, par arrêté du préfet de Paris Didier Lallement. Cette répression avait fait des dizaines de milliers de blessés, 12 000 interpellations, 10 000 gardes à vues, la plus violente répression de masses de ces dernières décennies en France.
Depuis 2017, la loi française est l’une des plus souples du monde sur l’autorisation de l’usage de l’arme par la police, les policiers pouvant tirer même lorsque qu’une personne en fuite ne présente pas de menace. A tire de comparaison, depuis 10 ans, il n’y a eu qu’un seul tir mortel en Allemagne, contre 16 en France en à peine 1 an et demis (quasi sans condamnation ensuite). Le harcèlement permanent subi par des habitants des quartiers populaires, le chômage de masse et la généralisation des emplois précaires doublés au racisme font que rien ne s’est apaisé depuis la grande révolte de 2005. Encore et toujours, la police tue. Florian Menesplier a tué. Rendons coup pour coup. Justice pour Nahel !
1Témoignage du « 3ème passager » de la voiture partagé sur les Réseaux sociaux.
2Charlotte d’Ornellas sur CNEWS.
TANT QUE LA POLICE SERAS PROTEGEE,et auronsle droit ou obliger d,exsecutes ,on aura tjrs des pourries dans ses abrutis
C’était un arabe du coup c’est pas pas grave, circuler y’a rien a voir
Les LGBT lesbiennes gay bi trans existent et subissent des opressions que vous ne denoncez nul part. Vous etes homophobes et transphobes
60% pour létat dont 1M et 600k pour la femme