Ce samedi 27 janvier à 17h était organisé un rassemblement au cœur du plus grand quartier prolétaire de Toulouse, le Grand-Mirail. Ce rassemblement a été organisé par plusieurs habitants du quartier qui n’ont pas de chauffage dans leurs immeubles, ou pour qui le chauffage est beaucoup trop bas (16 degrés maximum dans les appartements) ce qui devient criminel lorsque cela touche des personnes âgées ou des nourrissons.
L’événement a rassemblé une trentaine de personnes pendant 1h30, et une quinzaine de personnes sont allées et venues pour déposer leurs revendications et problèmes auprès des habitants organisateurs. Il a été décidé par les habitants présents au rassemblement de créer un Comité Populaire d’Entraide et de Solidarité (CPES) pour régler ensemble les problèmes liés au chauffage et plus généralement l’insalubrité de certains logements.
Cette mobilisation se tenait au même moment que la venue de deux députés de la France Insoumise, qui venaient « visiter » le quartier et « recueillir » la parole des habitants. Au final, la venue des deux « glorieux » députés a réuni moins de monde que les problèmes concrets de chauffage, ce qui illustre parfaitement le fait que le peuple n’a plus aucune confiance dans les institutions de l’Etat, qu’elles soient « de gauche » ou non.
Un habitant organisateur a pris la parole pour commencer le rassemblement, expliquant les problèmes et les revendications des habitants organisés, dont le mot d’ordre principal était : « On ne s’arrêtera pas ! ». Puis, plusieurs personnes présentes au profil différent ont pris la parole pour exposer leur point de vue : jeunes, personnes agées, femmes, etc.. La colère était palpable et elle est complètement justifiée, lorsque l’on voit le prix payé par les habitants pour des services délabrés, des logements vétustes et avoir froid chez soi ! Alors que l’inflation augmente, ce genre de problématiques ressort comme un véritable coup de massue dans le dos des masses pauvres.
Enfin, le rassemblement s’est terminé au coucher du soleil avec une petite collation préparée par des habitants, et la volonté de continuer le combat jusqu’à obtenir satisfaction. De nouvelles mobilisations sont d’ores et déjà appelées par les habitants en lutte.
Notre journal, Nouvelle Epoque, s’est engagé à suivre de près le développement de ce comité d’habitants, plein de perspectives pour le futur !