Le comité de rédaction de Nouvelle Epoque a décidé de partager la récente déclaration du centre social Tanweer de Naplouse – dont nous avons eu l’occasion de parler auparavant – pour la libération de Georges Abdallah et dans le cadre du mois international d’action pour sa libération.
« Alors que l’agression sioniste et impérialiste s’intensifie contre nos peuples palestinien et libanais, visant à éradiquer toute trace de vie, d’espoir et d’avenir dans notre quête de paix et de liberté pour le monde entier, ils croient que nous sommes un peuple faible et brisable.
Ils ont oublié, ou peut-être délibérément négligé, la détermination de la lutte du peuple palestinien. À eux, disons-nous, lisez bien l’histoire. Nous sommes profondément enracinés dans cette terre, comme les oliviers et les montagnes solides, la tête tendue vers le ciel. Nous sommes un peuple qui n’accepte pas la défaite et qui n’a jamais été seul.
Aujourd’hui, tous les peuples libres du monde sont à nos côtés, car la cause palestinienne n’est plus seulement la cause du peuple palestinien ou arabe. L’ampleur de la conspiration et de l’agression contre notre peuple a révélé qu’il existe deux directions dans le monde : la première est la direction du mal, dirigée par l’impérialisme sioniste et les forces réactionnaires, et l’autre est la direction du bien et de la justice, représentée par les forces de l’humanité et les amoureux de la liberté du monde entier.
Nous disons que la coalition des forces du mal ne s’arrête pas, que ses ambitions sont vastes et qu’elle s’oppose à toute voix libre appelant à la justice et à la liberté.
Ce qui arrive au camarade et combattant Georges Ibrahim Abdallah n’est qu’un exemple concentré de l’ampleur et de la cruauté de cette direction.
Il reste emprisonné par une décision impérialiste dans un pays qui revendique la démocratie et l’indépendance, dans un pays qui a brandi l’étendard de la liberté et de la justice.
Pourtant, nous savons tous que Georges Abdallah représente la voix de tous les libres, et qu’il n’est pas seul ; tout les libres se tiennent à ses côtés. En tant que forces de l’humanité en Palestine et dans le monde, sous les cendres, au milieu du bruit des armes et des balles, et depuis le cœur de la souffrance, nous joignons nos voix aux vôtres pour dire au gouvernement français et à la justice française : Libérez Georges Abdallah, afin qu’il puisse passer sa vie parmi ses proches et ses camarades, et continuer avec nous sur le chemin de la liberté, pour notre bien, pour le vôtre et pour le bien de votre humanité. »