Lille : répression arbitraire contre un étudiant soutien de la Palestine

Ce lundi 13 janvier, à la suite d’une audition libre ayant pour prétexte son soutien à la Palestine, un membre de la FSE Lille a été placé en garde à vue. Cette audition n’est pas sa première, en effet il a déjà été entendu le 18 décembre pour les mêmes raisons, mais cette fois la police a voulu montrer l’exemple.

Nous savons également qu’il s’est vu retiré ses aides auditives, ainsi que ses lunettes par la police. La violence et l’injustice de cette garde à vue n’a rien d’anodine, elle s’inscrit dans la crise de l’impérialisme et notamment l’impérialisme français qui se recroqueville derrière un processus ouvert de réactionnarisation qui vise à faire taire toutes les voix dissidentes et en particulier les voix des militants pour la Palestine et son héroïque résistance.

En effet, dénoncer le génocide en cours en Palestine, soutenir la résistance et dénoncer les actions de l’armée sioniste, c’est soutenir l’avant garde de la résistance face à l’impérialisme, la Palestine étant le point chaud de la lutte anti impérialiste. Ce cas de répression n’est pas le premier à s’abattre dans la région. D’abord Jean Paul Delescault, secrétaire général de l’UD CGT du Nord, qui avait été interpellé par la police à 6h du matin et traîné en justice pour un simple texte soutenant la résistance palestinienne face à l’oppression sioniste ; puis Timothée Esprit, syndicaliste CGT depuis de nombreuses années, dont le soutien à la résistance palestinienne sur sa page facebook personnelle a été l’occasion pour ses patrons voyous de le licencier.

Également il faut noter la répression grandissante sur les campus de l’Université de Lille, entre harcèlement de la part de la sécurité, arrachage systématique des affiches aussi bien syndicales, que soutenant la Palestine ou appelant à la libération de Georges Abdallah.

Cette semaine c’est carrément l’armée qui a été envoyée en armes pour assurer la bonne tenue des partiels ! Il est évident que la journée historique du 6 décembre a marqué au fer rouge la présidence de la fac qui ne veut pas revoir un blocage pour des raisons politiques, encore moins pendant les partiels.

Mais malgré la répression que subie, des rassemblements ont eu lieu pour soutenir les personnes réprimées. Les participants ont partagé un appel à un rassemblement massif le 14 janvier, dès 9h devant le commissariat central de Lille afin de soutenir leur camarade, exiger sa libération ainsi que l’abandon de toutes poursuites à son encontre, car non, soutenir la Palestine n’est pas un crime !

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