Le 8 Août, en collaboration avec la Cause du Peuple, l’organisation Jeunes Révolutionnaires à Guingamp a organisé une conférence sur le thème de la Guerre Populaire Prolongée aux Philippines. Une vingtaine de personnes se sont rendues à la conférence. Elle a principalement attiré des personnes dépolitisées mais intriguées quant à la question de la voie révolutionnaire. Ce sujet est très rarement abordé dans les médias bourgeois et parmi les militants, alors le travail de médias révolutionnaires comme la Cause du Peuple est de le populariser. Comme il y a quelques mois à Nantes, c’est avec les camarades de Jeunes Révolutionnaires que cette projection a lieu.
Toute la ville de Guingamp et les alentours ont reçu des invitations à cette conférence, le premier événement public de la jeune cellule des Jeunes Révolutionnaires Guingamp. Son organisation a été un succès.
Pour la conférence en tant que telle, une première partie a permis de présenter l’organisation Jeunes Révolutionnaires ainsi que la Cause du Peuple, afin d’expliquer pourquoi ces organisations se mobilisent pour la révolution aux Philippines. L’ensemble de la situation aux Philippines a été présenté : depuis la guerre d’indépendance contre les colonisateurs espagnols, puis la longue lutte contre les impérialistes américains, qui se sont rendus maîtres de l’île malgré la supposée « décolonisation ». Depuis 1968, cette lutte a pris un tournant décisif, puisqu’elle est menée par le Parti Communiste des Philippines dans une guerre populaire contre l’Etat fantoche des impérialistes et les impérialistes eux-mêmes. Depuis le début de cette révolution, les masses des Philippines ont connu des grands progrès : des zones entières sont contrôlées par les communistes et de puissantes organisations de masses touchent des millions de Philippins. L’histoire du mouvement a été présentée, ainsi que les tentatives des présidents successifs pour le détruire, de Ferdinand Marcos à Rodrigo Duterte aujourd’hui. Après cette présentation, un lien a été fait entre la répression des révolutionnaires des Philippines et celles des révolutionnaires de l’Etat français, comme lors du mouvement des Gilets Jaunes, ou comme le Camarade Théo.
Suite à la conférence, les participants sont restés discuter de la question Philippine et ont montré un intérêt pour les organisations révolutionnaires dans l’État Français. Pour terminer, une photo a été prise en fin de conférence avec les participants en soutien aux prisonniers politiques révolutionnaires de tous les pays.