L’adjointe à la solidarité de la Mairie de Paris a annoncé que ses équipes avaient recensé 3552 personnes sans-domicile fin janvier.
Le résultat de cette « Nuit de la solidarité » (sic) est dans la même veine que l’an dernier (3641 personnes) mais en nette hausse par rapport à 2018 (3035 personnes). Un chiffre qui ne se base que sur une seule nuit et ne prend pas en compte toutes les personnes résidant hors de Paris la nuit ou dans les arrondissements centraux.
Comment faire confiance à la bourgeoisie à la tête de Paris pour régler la crise du logement et de la misère ? C’est cette même mairie qui a demandé et autorisé les opérations violentes de déplacements forcés des camps installés aux différentes portes de Paris (la Villette, Aubervilliers…) ! C’est un adjoint de cette mairie qui déclarait que Paris était prête à « déclencher les feux de l’enfer » dans les quartiers populaires excentrés de la capitale, accolés à la banlieue.
Comment faire confiance à la bourgeoisie à la tête de l’Etat ? C’est ce gouvernement, celui de Macron, qui annonçait ne plus vouloir que quiconque dorme la rue. Pourtant, il y avait, selon les associations, plus de 200 000 personnes sans-domicile fixe en 2018, et rien n’indique que ce nombre ait décliné.
Contre la misère, ce n’est pas les bourgeois qui vont faire changer les choses : c’est l’organisation du prolétariat et des masses populaires et la prise du pouvoir totale qui nous permettra de changer vraiment cette situation et que plus personne ne dorme dehors !