L’éditorial d’octobre : « Vive Nouvelle Époque, le journal pour un nouveau monde ! »

Nouvelle Époque est né de notre pratique de la lutte des classes au quotidien. Notre pratique nous a permis de faire un saut qualitatif par rapport à ce qu’était notre ancien journal, La Cause du Peuple. Ce n’est pas une rupture, mais une nouvelle étape.

La tendance historique est à la Révolution, mais le vécu quotidien des militants politiques et des masses avancées en France est difficile, car la sécheresse réactionnaire assèche et dévaste tout. Souvenons-nous à chaque instant que la Révolution prolétarienne est un tsunami qui va balayer l’impérialisme de la surface du globe, mais qu’avant chaque tsunami la mer se retire, le vide s’installe. Nous sommes en France à ce moment précis. Malgré le développement incessant de la lutte des classes, une dichotomie nous frappe au quotidien : la puissance de la réaction et la petitesse des forces de la Révolution. Comprenons que le développement de la matière est ainsi, chaque phénomène commence petit, l’inverse est impossible !

Nous affirmons que la Révolution prolétarienne est la tendance historique, et que tant subjectivement qu’objectivement, la période que nous vivons est excellente pour reconstituer nos armes, celles qui permettront l’émancipation de l’humanité. Nous ne sommes pas des devins, simplement, nous comprenons cette époque qui est éminemment nouvelle. La France n’échappe pas à cela : les « mouvements sociaux », qui sont l’expression de la lutte des classes s’aiguisant, s’enchaînent. Ce n’est qu’un début. La décennie à venir va être chaotique, tous les politiciens le savent et s’affolent. La crise économique et sociale s’amplifie, et la crise politique, celle du régime, va pointer son nez. Les grands patrons, les politiques et les médias ne veulent pas de changement, alors ils poussent à la réaction, au conservatisme. Et la population, elle aussi bouleversée par tant d’instabilité, s’accroche au passé. C’est ainsi dans les grands moments de troubles, quand la réalité de la crise empêche toute stabilité. Notre rôle est de faire de cette instabilité un grand mouvement pour balayer le pays. Balayer tout ce que les masses détestent : patrons arrogants, politiciens menteurs, flics ripoux, généraux mercenaires… la liste des parasites est longue comme un jour sans fin.

Si vous lisez Nouvelle Époque dans un quartier dont la presse ne parle jamais ou en mal, c’est que ce journal est à sa place et qu’il est pour vous. C’est le journal des masses, du peuple, des oubliés des plateaux télés, les sans-voix, la France d’en bas, de nous-tous : les ouvrières épuisées par les cadences, les prolos désabusés au chantier, la mère du quartier en galère au 15 du mois, l’immigré qu’on regarde de travers, l’enfant qui n’est jamais parti en vacances, le vieux qu’on a définitivement abandonné, le petit paysan qui vend à perte sa récolte, l’artisan gilet jaune, tous ceux qui font matériellement la France de notre quotidien. Ce journal, c’est celui de toutes celles et ceux qui produisent la richesse de ce pays et qui ne récoltent pourtant que des miettes et du mal de dos.

Avant tout, Nouvelle Époque est LE journal de ceux qui ne se résignent pas et luttent pour transformer le monde. Nouvelle Époque c’est un instrument subjectif au service du prolétariat et des masses populaires pour leur émancipation, pour faire tomber les puissants et balayer la maison définitivement.

Nouvelle Époque ne vous fera pas l’affront de dire qu’il est neutre, car rien n’est neutre. Chaque idée reflète une position de classe. Nouvelle Époque a choisi son camp, c’est celui du prolétariat, du peuple, alors il fera tout pour que plus jamais nous n’ayons à subir une future mascarade électorale, comme celle qui arrive en 2022.

Vive Nouvelle Époque, le journal pour un Nouveau Monde !