Le 1er décembre 2018, Zineb Redouane était touchée, à son balcon, par une grenade lacrymogène, lors d’affrontements entre policiers et habitants de son quartier de Noailles, rejoints par la manifestation des Gilets Jaunes. Elle est morte à l’hopital le 2 décembre à l’hopital.
Comme d’habitude, l’enquête tente de disculper la police. La grenade, selon le rapport balistique sorti aujourd’hui, à été tirée dans les règles. Juridiquement, les policiers sont dans les règles. De plus, le 28 août 2019, Christophe Castaner affirme sur BFM TV que Zineb Redouane est décédée des suites d’un choc opératoire, c’est à dire à cause de l’opération.
D’abord, cela veut dire que les policiers ont légalement le droit de tuer une personne totalement en dehors du champs de leur action, sans qu’il ne se passe rien. Ils ont donc le droit à des « dommages collatéraux », et, selon la justice bourgeoise, c’est normal.
Mais surtout, c’est une torsion invraisemblable de la réalité. Comment peut-on prétendre qu’un décès à l’hôpital n’est pas dû à ce qui a envoyé la personne à l’hopital ? C’est ridicule et absurde. Il est évident que, sans cette blessure, Zineb Redouane aurait vécu. Elle est donc morte à cause de cette grenade, et rien d’autre.
Les ministres eux même n’hésitent plus à mentir ouvertement, sur des faits pourtant connus de tous, sans aucune once de remord, témoignant de la décadence totale de la bourgeoise comme classe dirigeante.