Les révolutionnaires multiplient leurs actions en soutien à la Résistance Nationale Palestinienne à Lyon et partout en France

Alors que la Résistance Nationale Palestinienne résiste toujours à l’agression barbare dans la base de Gaza, et en Cisjordanie, les révolutionnaires lyonnais ont intensifié leurs actions en soutien à la lutte en cours des masses palestiniennes.

Lundi 1er avril et mardi 2 avril, des activistes révolutionnaires lyonnais sont intervenus à la tribune de deux meetings, organisés dans le cadre du mouvement de soutien contre le génocide à Gaza et pour légitimer la Résistance, ainsi que pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier communiste libanais enfermé depuis 40 ans en France et libérable depuis 1999.

Le lundi 1er avril a donc eu lieu un meeting, organisé par l’association inter mosquée de Vénissieux avec le soutien du Collectif 69 de soutien à la Palestine, devant plus de 100 personnes. Abdelfatah Abusrour, Palestinien né dans un camps de réfugié, était invité pour parler de la situation en Cisjordanie et dans les camps de réfugié. Il en a profité pour rappeler la légitimité mais aussi la légalité – en terme de droit international, malgré les hurlements scandalisés des gouvernements occidentaux impérialistes – de la Résistance Armée du peuple palestinien contre la colonisation. Il a également dénoncé les associations humanitaires qui maintiennent le peuple dans la dépendance, au lieu d’aider à développer le pays, ce qu’il essaie de faire à travers une association qu’il dirige et qui refuse les conditions des impérialistes pour l’aide financière. Abdelfatah a martelé qu’il fallait répondre aux besoins du peuple sans accepter les conditions « humanitaires » des impérialistes, indignes, dégradantes, humiliantes et qui maintiennent le peuple palestinien dans la pauvreté et le sous-développement.

Un activiste de la LJR est également intervenu à la tribune, en tant que second intervenant pour présenter son organisation, la Ligue de la Jeunesse Révolutionnaire, le travail de celle-ci dans les quartiers et notamment la campagne de soutien matériel à un centre social de Naplouse menée en 2023 et ré-éditée en 2024. Cette intervention a rappelé que la lutte pour la Palestine était une lutte pour organiser de manière combative les masses populaires, principalement dans les quartiers, mais aussi dans les universités et sur les lieux de travail, afin de permettre un soulèvement suffisamment puissant pour empêcher la vente d’arme à Israël et attaquer les intérêts impérialistes français au Moyen Orient. L’activiste a enfin rappelé que le processus révolutionnaire est un processus mondial, et que le peuple français doit également prendre sa part à ce processus pour soutenir la lutte en Palestine. Enfin, l’activiste a rappelé qu’il n’y a, en France, aucun « problème musulman » mais bel et bien un problème démocratique, avec un état de plus en plus réactionnaire qui utilise l’islamophobie pour diviser la classe, et le camp des travailleurs. En effet, l’État tente de diviser les masses de manière de plus en plus violente et grossière, montant une partie importante du prolétariat contre le prolétariat profond au nom de la lutte contre « l’islamisation ». Le gouvernement crée de faux problèmes avec l’abaya, la dissolutions d’organisations de défense des droits démocratiques des musulmans ou d’attaques grossières contre les quartiers populaires. Nous voyons bien à quel point tout cela est faux et hypocrite, tant les masses profondes des quartiers populaires, issues principalement de l’immigration mais pas uniquement, sont attaquées quelles que soient leur origine et leur confession. Quand dans le même temps des ventes d’armes à l’Arabie Saoudite explosent, nous voyons que l’État français instrumentalise la question des musulmans en fonction de ses intérêts.
Les deux interventions ont été particulièrement applaudies et les discussions se sont prolongées autour de la tribune et des tables de presse allouées aux différentes organisations.

Le mardi 2 avril, à la Bourse du Travail de Paris, un autre meeting a eu lieu, organisé par la CGT Energie et la Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah (CUpLGIA). Plus d’une centaine de personnes étaient venues assister aux interventions, dans le cadre du mois international d’actions pour la libération de Georges Abdallah.

Le meeting a commencé par une représentation de la compagnie « Jolie Môme » avant une introduction par la Campagne Unitaire, rappelant pourquoi Georges Abdallah est en prison et quelle ligne politique il défend. Les différents intervenants ont rappelé la légitimité de la lutte armée du peuple palestinien, et les victoires de la Résistance. Le cas de Georges Ibrahim Abdallah, enfermé depuis 40 ans, a été mis en exergue par l’activiste de la Ligue de la Jeunesse Révolutionnaire, qui a démontré que lutter pour la libération d’un Résistant palestinien en France était le meilleur moyen de participer au processus de libération de la Palestine. Il a également souligné la nécessité de l’unité contre l’offensive réactionnaire, tout comme les activistes du Comité Action Palestine de Bordeaux, organisation menacée de dissolution et cité explicitement par le ministre de l’intérieur. Un activiste révolutionnaire de l’organisation Jeunes Révolutionnaires a également rapidement pris la parole, appuyant la prise de parole de la LJR et rappelant la nécessité de la lutte armée pour la libération de la Palestine.
L’ensemble des participants a promis de mettre toutes ses forces dans la bataille pour la libération de Georges Abdallah, afin de montrer qu’aucun camarade ne sera jamais abandonné.

Les révolutionnaires ont ensuite convergé en nombre depuis toute la France pour un grand cortège anti-impérialiste le 6 avril dernier devant la prison de Lannemezan. Ce cortège particulièrement massif, groupant la Ligue de la Jeunesse Révolutionnaire (LJR), la Campagne Unitaire pour la Libération de GIA (CUpLGIA), les Jeunes Révolutionnaires (JR), la Fédération Syndicale Etudiante (FSE), la Fosse Aux Lyons (FAL), le Comité Action Palestine de Bordeaux (CAP), Tharwa Marseille ainsi que de nombreux jeunes, a pris place dans la plus importante manifestation ayant eu lieu à Lannemezan devant la prison de Georges Ibrahim Abdallah. Des activistes révolutionnaires sont montés sur les grillages de la prison pour y déployer un immense drapeau et de nombreux engins pyrotechniques utilisés, visibles sur des vidéos tournées par des prisonniers qui ont largement circulé sur internet.
Des feux d’artifices ont été tirés depuis les différents cortèges, et le soutien à la lutte armée du peuple palestinien a été particulièrement mis en avant. De l’avis général des participants aux différents cortèges la manifestation était une grande réussite, rassemblant plus de 2000 personnes.

La semaine dernière, c’est au cœur du quartier des États-Unis dans le 8e arrondissement de Lyon que les activistes révolutionnaires ont déployé un grand drapeau Palestinien de près de 40 mètre carré depuis le toit d’un bâtiment de Viviani, sous les encourageants des habitants présents dans la rue, afin de visibiliser le soutien à la lutte de libération nationale Palestinienne.

Source : La Fosse aux Lyons

Toujours à Lyon, les militants de la Fosse Aux Lyons ont récemment partagé une action de visibilisation coup de poing, avec la coloration en rouge de plusieurs fontaines centrales, l’une proche de la mairie de Lyon, place des Terreaux, et l’autre place des Jacobins afin de dénoncer le génocide en cours et d’interpeller le maire de la ville.

Source : La Fosse aux Lyons

Enfin le lâché de drapeau géant a eu lieu la veille d’un repas populaire en solidarité avec la Résistance du peuple palestinien et Georges Ibrahim Abdallah organisé par le Comité Populaire d’Entraide et de Solidarité du quartier des Etats Unis.

Ce repas s’est tenu dans le parc Berty Albrecht, au milieu de Viviani, et a rassemblé environ 150 personnes, des habitants du quartier mais aussi des membres de la communauté musulmane, des activistes révolutionnaires et pro-palestiniens. Selon nos informations, les fonds récupérés par la vente de nourriture seront envoyé à un centre social de Naplouse.

Dès 18h, de grandes tables sont dressées avec de la nourriture et des boissons, pendant que les membres du CPES et les habitants du quartier commencent à allumer les barbecues. Des nappes sont déployés sur les murs pour des activités de peinture, des jeunes s’occupent des enfants en leur proposant des activités ludiques, permettant aux mère de familles de discuter des problèmes du quartier mais aussi plus généralement de politique ou simplement des différentes questions de la vie quotidienne. En effet, selon une activiste du CPES, ce repas à un double intérêt : d’abord, rassembler les habitants du quartier autour d’un moment convivial, afin de permettre à chacun et chacune de se connaître et de se faire confiance, ensuite, politiser le quartier à travers les discussions et les prises de parole.

C’est ce que nous avons vu lors de ce repas, une table de presse conjointe de la LJR et de la FAL a été tenue et plusieurs prises de parole ont eu lieu. A la tombée de la nuit, un olivier est finalement planté par les enfants du quartier, symbolisant la solidarité des habitants du quartier des Etats Unis avec la Résistance palestinienne. Le repas était placé sous le signe du soutien à Georges Abdallah, comme ce fut le cas des repas populaires de 2023.

Ces différentes activités montrent la vitalité du mouvement anti-impérialiste et de soutien à la juste lutte du peuple palestinien en France, et ce alors que le peuple palestinien poursuit sa lutte héroïque !

De France en Palestine, les masses ont le même intérêt à la révolution !