Le Commandement Régional Roselyn Jean Pelle de la New People’s Army, l’armée populaire de guérilla des Philippines, a rapporté une action de harcèlement réussie contre l’armée réactionnaire.
Ce commandement, actif depuis plusieurs années, démontre les succès de la guerre populaire contre le mensonge de la soi-disant « éradication de la lutte armée » propagée cet été dans les îles de la région de Negros, notamment du nord.
L’unité décrit leur attaque de la façon suivante : « Conscients du fait que ces soldats fascistes utilisaient la population civile comme bouclier humain, les camarades ont utilisé des tirs sélectifs visant uniquement les combattants ennemis et se sont abstenus d’utiliser des grenades et d’autres explosifs. Le 6 octobre à 9 heures du matin, alors que l’ennemi se préparait à prendre son petit-déjeuner, les camarades ont ouvert le feu depuis leur position surélevée, bien camouflée, située à plusieurs mètres de là, faisant de nombreuses victimes. Pris par surprise, les ennemis se sont dispersés et, dans un état de frénésie, ont riposté sans discrimination avec des armes automatiques et des lance-grenades, mettant ainsi en danger les civils qui se trouvaient à proximité. Les camarades se sont retirés en toute sécurité sans être blessés »
L’armée réactionnaire a tenté de mettre en avant la version de la « rencontre ». Une « rencontre », c’est une opération organisée par l’armée qui fait croire à l’opinion publique que les soldats réactionnaires ont croisé « par hasard » la route de l’armée populaire et ont brillamment remporté la victoire. Cette tactique de communication est utilisée régulièrement aux Philippines afin de justifier les assassinats ciblés extra-judiciaires, les massacres de paysans et les opérations anti-guérilla.
La NPA rapporte : « Lorsque la nouvelle de l’action de harcèlement du RJPC-NPA a éclaté, les agents […] ont tenté de la faire passer pour une « rencontre ». Comme d’habitude, ils ont produit un modèle de relations publiques décrivant un ou plusieurs informateurs civils imaginaires fournissant des informations sur les allées et venues de la NPA, ce qui a donné lieu à un engagement armé à leur initiative. Mais lorsqu’il est devenu trop évident que l’incident était une action ou une initiative de la NPA […] Ils ont désormais mis en avant leur ligne de propagande sans fondement selon laquelle la NPA « perturbe » la paix et « terrorise » la population.
Depuis le mois de mai, [les soldats réactionnaires] campent dans les centres de population de Macasilao, soumettant la population et les régions voisines à un harcèlement politique incessant, à la coercition, à l’intimidation, aux exécutions extrajudiciaires et à d’autres formes vicieuses de terrorisme fasciste. En outre, les soldats fascistes se sont livrés à diverses activités antisociales telles que la consommation excessive d’alcool et le jeu, ce qui a donné lieu à des rixes et à des querelles intestines jusque tard dans la nuit, perturbant ainsi le sommeil paisible des habitants.
Le RJPC-NPA est toujours déterminé à faire échouer toutes les campagnes d’encerclement et de suppression de l’ennemi avec un esprit offensif et une volonté inébranlable de surmonter toutes les difficultés, aussi immenses soient-elles, sous la direction du Parti communiste des Philippines. »