Le 15 novembre, le combattant pour la Palestine, communiste libanais Georges Abdallah, enfermé en France depuis plus de 40 ans, passe devant le tribunal d’application des peines. Le délibéré nous permettra de connaître la décision de la justice bourgeoise : est ce que Georges sera maintenu en prison ou libéré, ce que le droit français exige depuis déjà 1999 ?
Pour peser autant que possible sur l’audience et la décision de la Justice, la Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah appelle à des rassemblements dans toute la France et au-delà, le jeudi 14 novembre. Cet appel fait suite à un premier, réussi, le 24 octobre, jour une vingtaine de villes s’étaient mobilisés, en France mais aussi en Belgique et en Grèce.
L’appel de la Campagne Unitaire se fait sur la base des principes de la Campagne, ainsi que sur trois mots d’ordres bien définis :
- d’abord, l’exigence de la libération de Georges Abdallah
- ensuite, l’exigence de l’arrêt de participation de la France au génocide. En effet, la France est présente en Israel à travers la vente d’armes, particulièrement de composant nano-technologiques, et ses grands monopoles comme Carrefour ;
- enfin, les rassemblements visent à montrer l’unité du mouvement pro-palestinien face à la répression, et plus généralement a montrer l’unité des démocrates, progressistes et révolutionnaires pour défendre les libertés démocratiques.
Au niveau national, plus de 100 organisations et syndicats variés ont appelé à des rassemblements dans toutes les villes à l’image de la Fédération Syndicale Etudiante, de l’Union Syndicale Solidaires, de Perspectives Musulmanes, de la Ligue de la Jeunesse Révolutionnaires ou de l’Union Communiste Libertaire. Au niveau local, de nombreuses organisations se sont jointes aux appels, jusqu’à 40 dans certaines villes. Des rassemblements sont d’ores et déjà prévus dans plus de 25 villes : dans les grandes métropoles, comme Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Marseille, Toulouse, Lille ou encore Rennes et Nantes ou Grenoble, mais aussi dans des villes plus petites comme Boulogne-sur-Mer, Alençon, Pau, Saint-Etienne…
Faisons en sorte que cette journée soit une journée particulièrement réussie ; et que le 15 novembre, Georges Abdallah soit libre !