Farid Alibi, philosophe et militant révolutionnaire et communiste tunisien a été emprisonné le 15 juillet par l’Etat réactionnaire tunisien. Des policiers en civil sont venus l’interpeler près de son domicile et conduit de force au poste. Son crime ? Il a dénoncé le rôle de la police dans la répression des révoltes et des grèves, en disant qu’elle était au service de la bourgeoisie bureaucratique et compradore tunisienne, représentée par le parti au pouvoir, النهضة (Ennahdha), idéologiquement aligné sur les Frères Musulmans.
Farid Alibi est l’ancien secrétaire général du حزب الكادحين بتونس (Parti des Elkhadehines, ce qui signifie Parti des Travailleurs).
Il est actuellement membre de son Bureau Politique. C’est un intellectuel internationaliste bien connu. Cette arrestation pour « crime d’opinion » et la solidarité qu’elle a suscité pour la libération de Farid est la preuve que le « printemps Arabe » tunisien n’a pas abouti à l’émancipation et la liberté, mais à une nouvelle domination par les exploiteurs étrangers et tunisiens dans le pays.