Depuis quelques semaines, l’Italie fait face à une seconde vague dévastatrice de l’épidémie de Covid-19. Une région en est la principale la victime : la Campanie (région de Naples, au sud de l’Italie).
En effet, la Campanie suffoque, son système de santé est à bout et la population s’exaspère de la gestion calamiteuse de la crise.
La Campanie recense 10% des 10 à 30 000 cas quotidiens de Covid en Italie. Chaque jour des milliers de personnes se font tester, les hôpitaux n’arrivent plus à prendre en charge les malades. C’est notamment le cas à l’hôpital Cotugno de Naples, où la saturation totale des places disponibles oblige des patients à être placés sous oxygène directement dans leurs véhicules, garés devant l’hôpital. Les médecins de ville sont également mobilisés pour faire face à la pandémie, sans y être préparés. Cela montre bien la détresse du système de santé napolitain, qui avait pourtant remarquablement limité les dégâts de la première vague, cette dernière ayant bien plus affecté le Nord de l’Italie que le sud du pays.
Face à cela, le gouvernement italien refuse un confinement général, car celui-ci empêcherait les masses d’aller travailler, et donc de produire pour le compte des capitalistes. Seul un couvre-feu a été mis en place en plus de la fermeture des commerces dits « non-essentiels », des bars et des restaurants. Autrement dit, la seule occupation autorisée est le travail !
Mais les masses se révoltent face à ces décisions hallucinantes. Dès l’annonce du couvre-feu, des émeutes ont éclatées partout en Italie, en particulier à Naples, déjà frappée par la pauvreté bien avant la pandémie. Les masses italiennes refusent d’accepter les caprices des capitalistes voulant à tout prix maintenir leurs profits au mépris le plus total de la santé du peuple.
Nous, communistes de l’Etat français ne pouvons qu’apporter notre soutien aux masses italiennes souffrant terriblement à cause des capitalistes et nous affirmons plus que jamais que le capitalisme est incompatible avec notre bien-être et notre santé et que nous nous devons d’en sortir pour construire le communisme.