Un grand camarade du prolétariat mondial nous a quitté récemment. Le camarade Joselo a participé à la fondation du Parti communiste d’Equateur – Soleil Rouge. Le camarade Joselo, pendant 30 ans, a été un dirigeant et un organisateur de la révolution en Équateur. Très apprécié des masses, il fût un de leurs grands organisateurs dans les quartiers pauvres de Quito. Il était un défenseur acharné du Marxisme-Léninisme-Maoisme, pensée Gonzalo, principalement pensée Gonzalo. Il fut un véritable bâtisseurs des instruments de la Révolution. Nos camarades équatorien disent de lui qu’il était « Un pilier fondamental du Parti ; un organisateur et un articulateur infatigable des efforts et des luttes au sein du Front ; un militant ferme et courageux dans le germe de l’Armée populaire où il a participé à des actions qui font la fierté de la classe et du peuple. »
Le Camarade Joselo fut un grand internationaliste, un ardent anti-révisionniste, luttant contre l’opportunisme. Un véritable commandant de la révolution prolétarienne mondiale est parti, un communiste dans la plus grande acceptation du terme. Tous les communistes, les révolutionnaires, de France saluent son œuvre et prennent exemples.
Le président Mao nous a appris que l’internationalisme est l’esprit du communisme. C’est parce que le prolétariat est une classe mondiale unique que nous devons reconstituer son parti unique, son état-major, l’International Communiste. Dans le communisme tout le monde y entre ou personne, c ‘est pour cela que l’internationalisme est si important.
L’Amérique Latine est la base arrière de l’impérialisme US, super puissance hégémonique unique et l’ennemi principal des peuples du monde. Au quotidien les masses subissent le joug directe de l’impérialisme. Toutes les nations et peuples de cette immense zone voient leur développement historique bloqué par l’ogre US.
Le développement économique, social, culturel est paralysé par le poids de la réaction impérialiste. La vie nationale des peuples et nations de l’Amérique Latine voient leurs vie nationale étouffée. Aucun peuple n’est souverain.
La proximité du cœurs de l’impérialisme fait que le continent ne peut se stabiliser. Il est en même temps la zone la plus exploitée, écrasée et donc le point chaud de la révolution mondiale. Les masses d’Amérique latine luttent sans cessent et sans interruption dans les pires des conditions. car la Crise générale de l’impérialisme prends en Amérique Latine sa forme les plus aiguë, la plus barbare. Explosion de la misère et de son corollaire la violence, abrutissement généralisé, tout s’effondre de manière brutale. Barbarie en premier contre les masses les plus pauvres, paysans sans terre, femmes pauvres, nations indigènes et bien sur la jeunesse prise dans le tourbillon du pourrissement du vieux monde. La classe dominante est sûrement une des plus pathétiques du Globe, singeant les USA, elle ne fait que se couper des masses, elle est un parasite anti-peuple et anti-nationale.
L’impérialisme US est partout, il intervient directement ou indirectement dans les affaires des pays latins à chaque seconde. Cette domination est multiforme, aussi bien économique et sociale, que culturelle. La lutte est aussi idéologique comme les plans pour lutter contre le Marxisme au nom d’idéaux en apparences progressistes comme les luttes féminines, des indigènes, pour l’environnement, contre la drogue etc. C’est là que nous reconnaissons l’impérialisme par sa perversité, cette volonté de diviser, d’empêcher toute compréhension globale du problème.
Comme nous l’avons dit l’Amérique latine a un caractère particulier pour lui. La base économique de l’impérialisme US s’appuie sur son pillage , elle est son « arrière cours » et dans ses plans impérialistes de guerre contre la Chine, et de repartage du monde, elle revêt un caractère stratégique particulier. De nombreuses bases, ou facilités militaires US parsèment le territoire, chaque pays est lié par des traités d’assistances militaires, et les armées dites nationales ne sont que des instruments croupions de l’ordre dominant.
Aucun pays n’est à l’abri d’une invasion militaire. Aucun pays n’a pas été victime d’ingérence d’une façon ou d’une autre au cours du siècle dernier.
Aujourd’hui, plusieurs pays sont menacés d’invasion directe, comme le Venezuela ou le Mexique.
Rien n’arrive par hasard, tout est le résultat de la réalité matérielle. Ce n’est donc pas un hasard que c’est des masses sud-américaines qu’a surgit la glorieuse révolution au Pérou. Celle qui a relevé le drapeau rouge après le coup d’etat révisionniste en Chine et que les masses ont secrété l’immense Président Gonzalo, qui a synthétisé la troisième étape du Marxisme, le Maoisme. Comme le Président nous l’a dit l’Amérique Latine est un tas de bois mort, elle peut s’enflammer à tout instant.
La contradiction principale de notre époque est entre les pays dominés et l’impérialisme, et c’est précisément en Amérique Latine que cette contradiction aujourd’hui est la plus aiguës, la plus violente. Cela fait de ces pays, de ces masses le cœur de la révolution prolétarienne mondiale, c’est elles qui vont nous diriger vers l’émancipation. Aujourd’hui, et pour un moment, c’est le cœur de la reconstitution du Mouvement Communiste International. Nous devons être attentif à tout ce qu’il se passe là bas. Nous devons nous inspirer, nous éduquer, apprendre, des masses en lutte et de leurs glorieuses avant-gardes.
Camarada Joselo ! Presente en la lucha !
Vive les masses d’Amérique Latine, cœurs ardent de la révolution prolétarienne mondiale !