À l’appel de l’organisation Jeunes Révolutionnaire, des actions et des manifestations combatives ont été organisées en solidarité avec les masses d’Espagne s’insurgeant contre l’incarcération du rappeur Pablo Hasel.
Ce fut notamment le cas à Lyon où lors d’une prise de parole combative (en français et en espagnol) devant le consulat d’Espagne, un militant de JR n’a pas manqué de rappeler que « cela faisait des décennies que l’État espagnol n’avait pas connu autant de révolte sur tout son territoire ». JR fait ici référence aux violentes manifestations populaires parcourant quotidiennement les villes de l’État espagnol depuis plusieurs jours en soutien à Pablo Hasel. Ce rappeur est attaqué depuis des années car il s’oppose au vieil État réactionnaire espagnol, à la monarchie et au capitalisme.
Ses prises de positions en faveur des militants du GRAPO (Groupe Révolutionnaire Antifasciste du Premier Octobre), du Parti Communiste Espagnol (Reconstitué) et de l’ETA (Euskadi Ta Askatasuna, Pays Basque et Liberté) lui ont à de nombreuses reprises attiré les foudres de la « justice » espagnole. Pour JR, les manifestations de ces dernières semaines « catalysent toutes les haines et les frustrations accumulées depuis des décennies ». L’État espagnol est aujourd’hui en train de vivre une des pires crises de son histoire, crise économique, sociale et politique. Le militant lyonnais n’a pas oublié de rappeler, en citant Lénine, que « les crises servent à laver le terrain pour développer de nouvelles formes d’organisations supérieures ». Pour JR c’est exactement ce qui est en train de se passer dans l’État espagnol. Il a conclu son discours en affirmant la nécessité de soutenir « la juste révolte des masses contre l’incarcération du rappeur » et par un vibrant « Liberdad Pablo Hasel » repris en cœur par les manifestants. En suite, les militants ont lancé des tracts avec écrit « Liberté pour Pablo Hasel ! » à l’intérieur du consulat.
http://www.youtube.com/watch?v=yH7k1NAwuxY
La semaine précédente déjà, une action avait été menée à Lyon par les Jeunes Révolutionnaires, avec une banderole de soutien accrochée dans un quartier ouvrier. À Saint-Étienne également, un graffiti a été réalisé.