Depuis le mois de février, les pressions se multiplient au Brésil contre les rédacteurs du journal démocratique et populaire A Nova Democracia qui défend au quotidien les droits des masses brésiliennes et lutte pour une révolution de nouvelle démocratie. Alors qu’en septembre 2019 le siège du journal avait était victime d’un sabotage, ces dernières semaines, plusieurs membres de la rédaction du journal ont été suivis par des hommes au comportement étrange. À plusieurs reprises également, le siège du journal a été surveillé pendant plusieurs heures par des individus à l’air menaçant.
Alors que la situation au Brésil est de plus ne plus catastrophique pour les masses, accentuée par la pandémie, et que la lutte des paysans pour la terre s’intensifie, le vieil État brésilien cherche par tous les moyens à faire taire les voix discordantes. Que ce soit au camp Manoel Ribeiro, occupé par les paysans sans terre qui se sont récemment défendus face à une tentative d’évacuation violente, ou dans les locaux du journal A Nova Democracia, partout au Brésil, la répression échoue à briser la détermination de ceux qui luttent pour les droits du peuple.
Face à ces intimidations et pressions, la rédaction d’A Nova Democracia a répondu sèchement, affirmant que ces actions sont celles d’un État désespéré et « tremblant d’être confronté à la menace sérieuse d’un grand soulèvement des masses et d’une Révolution ». La rédaction d’A Nova Democracia a également choisi de diffuser publiquement les photos de ceux qui tentent d’intimider et de faire taire la presse démocratique, envoyant ainsi un message clair aux ennemis du peuple : toutes leurs actions ont des conséquences.
À La Cause du Peuple, nous partageons les mêmes ambitions que le journal brésilien A Nova Democracia : développer la presse d’opposition, la presse démocratique, au service des masses populaires. Comme A Nova Democracia, nous voulons être la voix de celles et ceux qui n’en ont pas et promouvoir les luttes révolutionnaires partout où elles se jouent.
La rédaction de La Cause du Peuple s’insurge contre ces méthodes dignes des heures les plus sombres de l’histoire du Brésil, et est totalement solidaire de la rédaction d’A Nova Democracia qui, loin de se laisser faire, résiste à la répression et avance dans le développement d’un grand journal défendant la nécessité historique d’une révolution de nouvelle démocratie dans les pays soumis à l’impérialisme.