Pour les révolutionnaires du monde entier, le 1er mai est une date très importante. Ce n’est pas la « fête du travail », comme Pétain a essayé de la renommer, mais bien une journée internationale de lutte des travailleurs et travailleuses, pour leurs droits. Alors, ce samedi 1er mai, les révolutionnaires étaient mobilisés partout en France. Tour d’horizon.
À Lyon, de nombreuses actions ont été organisées. Quelques jours avant le 1er mai, des affiches dénonçant les patrons voyous et les dégâts du capitalisme ont été collées par les Jeunes Révolutionnaires, notamment sur la devanture d’une usine de la ville. Une grande affiche avec écrit « vive le 1er mai ! » a également été collée et plusieurs tags réalisés par les Jeunes Révolutionnaires. Le Comité Prolétarien d’Entraide et de Solidarité du quartier des États-Unis (8ème arrondissement de Lyon) a lui aussi mené des actions pour le 1er mai : collage d’une grande affiche avec écrit « vive le 1er mai ! » et de plusieurs petites affiches appelant les habitants du quartier à se rendre à la manifestation.
Lors du défilé, les révolutionnaire ont pris la tête de la manifestation avec le mot d’ordre « Vive le 1er mai, gloire au prolétariat international ! ». Les militants révolutionnaires désiraient défendre le cortège des attaques policières et montrer la détermination aux masses mobilisées. Ciblé spécifiquement par les attaques de la police, le cortège a à trois reprises repoussée les assauts des forces de répression et a démontré que les ouvriers conscients ne baissent pas le drapeau rouge devant la répression. De nombreux slogans ont retenti, notamment en l’honneur des femmes travailleuses et en solidarité avec la Ligue des Paysans Pauvres qui, au Brésil, portent entre leurs mains le nouveau monde. Le but était de montrer que nous marchons main dans la main avec tous les exploités en lutte à travers le monde. Les militantes révolutionnaires ont particulièrement montré leurs valeurs et leur courage, prouvant que les femmes qui luttent ne sont pas des victimes. C’est dans la lutte âpre qu’est entrain de naître le futur mouvement féminin prolétaire qui réveillera la furie des femmes prolétaires de France.
Après la manifestation, des actions ont été menées dans le quartier des États-Unis par le Comité Prolétarien d’Entraide et de Solidarité dans le cadre de la lutte contre les frais abusifs prélevés par Grand Lyon Habitat. Ce travail de masse, dans les quartiers ouvriers, est le cœur du travail révolutionnaire, bien avant les manifestations, qui sont secondaires.
À Rennes, à l’initiative de l’organisation Jeunes Révolutionnaires, les masses ont mené différentes actions. La veille du 1er mai, la préparation de l’évènement a été l’occasion d’expliquer à des enfants, la signification du 1er mai. Le jour J, les Jeunes Révolutionnaires ont organisé un rassemblement dans leur quartier, avant de se rendre à la manifestation.
À Aubervilliers, en banlieue parisienne, les Jeunes Révolutionnaires ont déployé une banderole dans leur quartier et tenu une table de solidarité, qui a été l’occasion de discuter du 1er mai avec de nombreux habitants. Les jours précédents, des affiches avaient déjà été collées dans le quartier avec des slogans faisant référence au 1er mai.
À Caen, un puissant cortège des Jeunes Révolutionnaires a défilé derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire « Prolétaires, organisons nous pour la révolution ! ».
À Bordeaux, les Jeunes Révolutionnaires (JR) ont participé au défilé, faisant fièrement flotter leur drapeau.
À Tarbes, une nouvelle cellule de JR a distribué la Cause du Peuple et a défilé avec les masses.