Après 87 jours de grève, les salariées et salariés travaillant au palace de Paris ont poussé la direction à la négociation. Dans un nouvel accord obtenu vendredi 21 décembre, les conditions de travail sont améliorées et les droits et la sécurité des employés sont mieux garantis. Pour obtenir cela, il aura fallu sans relâche tenir un piquet de grève pendant près de 3 mois, en unissant les employés de l’hôtel et de STN, sous-traitant ménager.
Les négociations ont été menées par la CGT, principal syndicat présent sur le piquet, mais n’ont pas pu faire aboutir une revendication principale des salariés, c’est-à-dire le passage des ouvrières et ouvriers de STN en tant qu’employés comptés dans les effectifs de l’hôtel. Les avancées gagnées par la lutte, comme le remboursement du Pass Navigo ou le 13ème mois, sont des progrès considérables arrachés par les grévistes. Mais les causes profondes de la grève n’ont pas été réglées, et les pratiques anti-sociales et anti-syndicales du palace sont bien connues et ne risquent pas de s’arrêter de sitôt. Cela annonce des luttes à venir, et le secteur de l’hôtellerie risque d’en connaître de nombreuses après le succès de cette grève.
En tant que média de lutte, nous soutiendrons toujours les conquêtes obtenues par la grève, et les révoltes justes des salariées et salariés contre les exploiteurs. La grève au Park Hyatt Paris-Vendôme nous prouve qu’il faut aller de l’avant pour pouvoir gagner et relever la tête !