Ce premier tour des élections législatives le confirme une fois de plus; le premier candidat de France, c’est l’abstention.
Celle-ci dépasse les records de la cinquième république : plus d’un français sur deux s’est abstenu, et en tout, 56% des français n’ont pas pris part au rituel électoral.
Les manœuvres malhonnêtes des partis bourgeois ne suffisent pas à endiguer le flot de rage, de mécontentement et de désillusion des prolétaires face aux élections d’un État qui se gave de notre exploitation dans le mépris le plus total.
Ensemble/La République en Marche se place dans les partis dominants du premier tour, mais fait pâle figure face aux chiffres accumulés de son opposition, ce qui n’empêche pas le parti d’Emmanuel Macron de se prétendre grand vainqueur du scrutin pour la propagande de son pouvoir infondé.
Ces élections démontrent comment notre « démocratie » s’accommode si bien d’un état dont le parti au pouvoir représente moins de 10% des citoyens : leur illégitimité se creuse et notre colère grandit.
Les résultats de la Nupes, promesse d’une grande coalition de gauche, sont qualifiés de « percée » dans les votes, mais rien ne garantit que cette alliance devienne le gouvernement nommé.
Plus encore, la Nupes a lamentablement échoué à mobiliser les abstentionnistes, parmi eux une majorité de prolétaires, première classe de France à rejeter le jeu électoral.