Aux élections générales, 17 millions de personnes ont refusé le scrutin (+9 pts d’abstention depuis 2018). La coalition de droite arrive en tête, menée par la fasciste Giorgia Meloni.
« Personne ne peut sincèrement remettre en question la nature fasciste de Meloni, de ses ministres probables, la gravité constituée par le fait de mettre la main non seulement sur le gouvernement mais sur l’appareil d’État, l’économie, les médias de masse par la droite réactionnaire, représentée par Meloni, Salvini, Berlusconi. […] Sous-estimer la nature fasciste de la nouvelle coalition gouvernementale et le rôle qu’elle peut jouer dans la poursuite de la transformation réactionnaire de l’État serait à courte vue.
[…] Cela ne doit pas nous faire regarder la réalité avec pessimisme, au contraire nous avons de l’optimisme. On pourrait inverser l’hypothèse : « pessimisme de la raison et optimisme de la volonté », on pense que la situation est plutôt caractérisée par le pessimisme de la volonté et l’optimisme de la raison. Et nous devons tirer parti de cela. »
« C’est ce dont se nourrit notre Non à cette campagne électorale, notre invitation à ne donner aucun soutien à cette campagne électorale et aux principales coalitions qui jouent le jeu truqué du nouveau « comité d’affaires » de la bourgeoisie.
Le fascisme ne passera pas, la dictature des maîtres ne passera pas !
Une nouvelle résistance prolétarienne adaptée à notre époque est nécessaire, qui comme toujours exige parti, front unique, lutte politique et sociale de masse, mais aussi lutte partisane, car le fascisme n’est pas l’alternative de la démocratie bourgeoise mais l’alternative de la révolution. Nos pères, notre histoire nous l’a appris, et cette histoire est celle qui devra être renouvelée. »
Extraits traduits (non officiel), pc 25 settembre – SULLE ELEZIONI – la parola a ‘proletari comunisti’, proletaricomunisti.blogspot.com