Employé de mairie à Brétigny-sur-Orge, ancien boxeur professionnel, Christophe Dettinger a défrayé la chronique le 5 janvier en boxant à travers un cordon de police dans une vidéo devenue virale.
Identifié dans la soirée, il s’était ensuite rendu à la police, en ayant juste avant fait une vidéo où il expliquait son geste en le mettant sur le coup de l’accumulation de colère et de violence subies avec sa femme lors des gazages et matraquages répétés des policiers sur les Gilets Jaunes. Macron a dit en off des propos devenus célèbres sur Dettinger : « Il a été briefé par un avocat d’extrême gauche. Ça se voit ! Le type, il n’a pas les mots d’un Gitan »
Une cagnotte en ligne pour les frais de justice et contre la répression a rencontré un grand succès (plus de 128 000€), faisant de Dettinger un symbole par delà l’individu et ses préférences politiques. La répression s’est attaquée à lui pour sa révolte, et aucun parti bourgeois n’a pris sa défense.
Son procès s’est ouvert le 13 février, pour « violences volontaires en réunion sur personnes dépositaires de l’autorité publique » sur deux policiers qui l’ont accusé de « taper pour vraiment faire mal, voire tuer « . Il risque 7 ans de prison.