Dans le peuple, dans les masses populaires, la question écologique est posée quasiment tous les jours. Beaucoup de gens, même parfois sans moyens, essayent « à leur échelle » de « faire quelque chose » pour sauver la planète : acheter local ou bio (ce qui nécessite parfois des sacrifices), devenir végétarien ou vegan, passer au vélo quand c’est possible, etc… Ces actes individuels forment petit à petit une conscience collective qui se précise avec les revendications écologiques des gilets jaunes et les manifestations d’étudiants et d’étudiantes.
En effet, collectivement, les masses découvrent que les petits gestes ne servent à rien, que seule l’action collective a un poids, que c’est le système en entier qu’il faut changer pour sauver la planète. En effet, le système capitaliste a besoin de produire toujours plus de marchandises. Limiter individuellement sa consommation ne sert à rien, puisque, de toute façon, toujours plus de choses seront produites – quitte à être jetées, gaspillés, détruites sans être consommés. Le mythe de la « société de consommation » s’efface et montre la réalité : le capitalisme est une société de production, ou seule compte la production, sans prendre en compte les réels besoins du peuple en terme de consommation.
Cette production quotidienne de tout ce qui est utile (ou non!) à la société provient du travail de la classe ouvrière. Ce travail n’a qu’un seul but : le profit. Ce travail est utilisé par les capitalistes pour raser des forêts et creuser des mines, construire des aéroports, faire tourner des usines, dans le but de concurrencer d’autres capitalistes, d’autres pays, en essayant de réduire les coûts. Tous ceux et celles qui ont travaillé comme simple exécutants dans une entreprise le voient : ce qui est produit représente bien plus que les efforts individuels ne pourraient rattraper. Les capitalistes font ce qu’ils veulent sans se demander si c’est écologique, économique, mais simplement en se demandant comment faire le maximum de profit.
Notre solution est simple : la production ne doit pas avoir pour but le profit, la baisse des coûts, mais la satisfaction maximale des besoins de l’humanité tout entière. Et cela ne peut pas se faire autrement que par la démocratie dans la production et dans la consommation, c’est à dire, le pouvoir, pour les producteurs, de décider eux même de ce qu’ils produisent, en lien avec les besoins des consommateurs. Une société socialiste.
Cette production doit être planifiée de manière démocratique ; le peuple dit ce dont il a besoin, planifie la production et utilise sa créativité pour la rendre toujours plus écologique, économique, agréable. Les initiatives individuelles, invention, dans le cadre d’une société planifiée, permettraient non seulement de sauver notre Terre mais en plus de créer une société utopique, où les besoins et les aspirations seraient réalisées par l’humanité elle même en utilisant tout le génie, toute la créativité de la grande masse qui prend ses affaires en main.
Contre la destruction de la planète par les capitalistes, une seule solution, le socialisme !