Dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 novembre, plusieurs militants pro-palestiniens ont mené une action contre le Toboggan, une salle de spectacle accueillant l’ignoble Michel Boujenah, qui avait déclaré, en mars « si les Gazaouis sont d’accord avec le Hamas, il n’y a pas de dommages collatéraux […] On a affaire à des sauvages qui ont dévoilé leur vrai visage« . Ces dernières semaines, plusieurs évènements pro-palestiniens ont été interdits par la préfecture. Ces militants voulaient donc protester contre l’absence de sanction pour les propos pro-génocidaires, alors même que le mouvement pro-palestinien est victime de la répression.
Trois militants ont donc été arrêtés, pour quelques graffitis et affiches. Pour cela, ils ont passé 48h en garde à vue, et des perquisitions ont été menées à leurs domiciles. Cette répression démesurée pour une action de cette envergure n’a pas été du goût de tous : dès le jeudi soir, un rassemblement a été organisé devant le commissariat, rassemblant une cinquantaine de manifestants, des appels ne commençant à circuler que deux heures avant.
Devant le commissariat, les militants viennent soutenir leurs camarades gardés à vue, et des représentants de plusieurs organisations (Ligue de le Jeunesse Révolutionnaire, Mouvement des Jeunes Communistes de France, Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah, La France Insoumise ou encore le Collectif 69 de soutien au peuple palestinien) ont rappelé leur soutien aux gardés à vue et leur volonté de continuer à défendre la Palestine.
A l’heure de publication de cet article, les trois activistes ne sont pas sortis de garde à vue.