Interdiction de faire grève, ou « réquisition » : témoignage. Rojda (prénom modifié), infirmière de métier nous raconte.
« J’ai été appelée au téléphone, la DRH de l’hôpital m’a expliqué qu’en qualité d’infirmière en réanimation, faire grève reviendrait à risquer la vie d’autrui. Elle me cite l’article de loi et ajoute que cela pourrait me coûter mes diplômes, et me valoir une peine de prison. Pour conclure que de toutes façons, un courrier m’a été envoyé, et que si je voulais faire grève la police viendrait me chercher à mon domicile. » […] « La boite d’interim m’a tenu le même discours. » Plusieurs prolétaires ont déjà subi cette méthode fasciste à la limite de la dystopie.
La bourgeoisie patauge, elle ne sait rien faire ne peut qu’utiliser la violence et envoyer leurs chiens de garde forcer les prolétaires à travailler, car rappelons-le : eux ne produisent rien, et ne servent à rien ! Sans doute, nos camarades comme Rojda, privés.es de leur droit de grève resteront utile au prolétariat étant donné la violente répression à laquelle tous.tes les grévistes seront exposé demain.
Nous saluons le courage des grévistes, et encourageons tous.tes celles et ceux qui sont interdits de lutte à soutenir le mouvement en contribuant aux caisses de grève !
À bas le patronat ! Vive le prolétariat !